FERHAT Belkacem

Belkacem Ferhat travailla d’abord comme fraiseur outilleur chez Ferodo à Charleville-Mézières (Ardennes). Il fut ensuite responsable de la fédération de la Somme du PCF et membre de son comité fédéral. Venu à Paris, il fut ensuite embauché par le comité d’entreprise Renault de Billancourt, via la CGT, comme animateur socioculturel. En parallèle, il avait la responsabilité du secteur immigrés pour le PCF, pour toute l’usine. Il affirmait en 2012 avoir eu toute latitude de la part de la maîtrise pour circuler dans l’usine et placer des cartes du PCF auprès des immigrés, ce qu’il faisait en collaboration avec Raymond Treppo*. Il fut collaborateur du comité Central du PCF de 1974 à 1981, au titre du secteur immigration. En 1981, il regretta « la perte d’identité du PCF dans l’Union de la Gauche ». Pour autant, en tant que responsable des questions de l’immigration, il soutint la position du PCF lors de l’affaire du « bulldozer de Vitry », fin décembre 1980, ainsi que la manifestation organisée par Robert Hue contre une famille marocaine de la cité de Montigny-les-Cormeilles (Val-d’Oise) en février 1981. Rétrospectivement, en 2012, il estimait, sur ces deux affaires, que « à la réflexion, ce n’était pas la bonne méthode ».

Belkacem Ferhat quitta Renault en 1989. Il retourna alors dans la Somme et fut un collaborateur de Maxime Gremetz de 1996 à 2001.