HADDOUCHI Aomar

Son père, Mohand Ouamar Haddouchi fut métayer dans l’Algérie coloniale, sa mère Boudjemaa Malha éleva ses enfants et travailla à la maison. Aomar Haddouchi commença à travailler très jeune, d’abord comme ouvrier agricole sur la ferme familiale, puis ouvrier agricole au conditionnement de figues et greffier pépiniériste en Algérie. Arrivé en métropole le 22 septembre 1950, pour les vacances, il s’installa et travailla dans le département du Nord, comme garçon de cuisine puis dans une savonnerie. En juin 1952, il arriva en région parisienne et devint chef d’équipe dans une entreprise de peinture à Asnières (Seine, Hauts-de-Seine), puis travailla quelques mois au conditionnement dans une usine de produits chimiques à Saint-Ouen (Seine, Seine-Saint-Denis), puis chez Citroën à Levallois (Seine, Hauts-de-Seine) et chez Chausson à Gennevilliers (Seine, Hauts-de-Seine).

Embauché à la Régie nationale des usines Renault à Billancourt le 25 août 1955, il fut employé comme OS presses pendant douze ans aux départements 38, 54.40 et 12. Après un stage de formation professionnelle (FPA) en 1967, il devint ajusteur au département 77, à l’entretien-réparation des presses où il poursuivit sa carrière jusqu’à sa préretraite en 1987.

Sur le plan syndical Aomar Haddouchi adhéra à la CGT à Asnières, en 1952, et y resta adhérent jusqu’en 2004. Il fut élu délégué du personnel CGT chez Renault, de 1965 à 1967, puis délégué au comité d’entreprise de 1968-1970. Il fut membre de la commission professionnelle CGT de 1963 à 1978 et délégué CGT à la Caisse complémentaire de retraite (CRI). Il fut également membre actif de l’Association générale des travailleurs algériens (AGTA) à partir de 1957 et collecteur du FLN, en dehors de l’usine, dans son quartier, durant la guerre d’Algérie.