BAILLY Marcel, Maurice

Fils de Maxime Bailly et de Marie Augustine Racine, cultivateurs, Marcel Bailly était domicilié à Salbris (Loir-et-Cher) où il s’était marié le 31 janvier 1942 avec Marie-Louise, Eugénie Desroches.
Il s’engagea dans les FTP (Compagnie FTP 2221- FFI secteur Nord Indre) sous les ordres de Théogène Briant (commandant Alex). Le dimanche 11 juin 1944 les maquis de la région de Dun-le-Poëlier (Indre) furent attaqués par des centaines de soldats allemands et Marcel Bailly fut fait prisonnier au maquis des Souches près de Dun-le-Poëlier puis emmené à Romorantin (Loir-et-Cher) où il passa la nuit.
Le 12 juin, il fut transféré au siège de la Gestapo à Blois (Loir-et-Cher) où il fut torturé.
Puis vers 21 h, onze prisonniers incarcérés à Blois, furent amenés à Maves, à seize kilomètres de Blois, pour y être fusillés en représailles à la mort de deux soldats allemands tués par la Résistance ; ils furent mitraillés par des soldats allemands et des miliciens le 12 juin vers 22 h 30, dans le bois des Vouzoirs, commune de Maves, et abandonnés sur place. Parmi ces onze prisonniers figuraient six maquisards qui avaient été faits prisonniers le 11 juin au maquis des Souches ; deux des six maquisards en réchappèrent, les noms des quatre maquisards tués sont : Marcel Aufrère, Marcel Bailly, Pierre Loyau et Gabriel Thion.
Le décès de Marcel Bailly fut déclaré le 14 juin par Joseph Montant, instituteur à Maves.
Marcel Bailly fut reconnu « Mort pour la France », statut militaire, par une ordonnance du 2 novembre 1945, et il fut homologué FFI.
Son nom figure sur le panneau d’information installé sur la place du village de Dun-le-Poëlier, sur la stèle érigée au bord de la route de Pontijou à Maves en hommage aux résistants mitraillés en ce lieu, et à Salbris sur le monument aux morts et sur l’une des plaques commémoratives apposées dans l’église en l’honneur des enfants de Salbris morts pour la France.

Dun-le-Poëlier (11 juin - 5 août 1944)