SCHOTT Aloïs [Aloys]

Par Fernand Brem, Léon Strauss

Né le 29 janvier 1890 à Colmar (Haute-Alsace annexée), mort le 21 mars 1968 à Strasbourg (Bas-Rhin) ; ébéniste, puis permanent syndical ; syndicaliste CFTC en Moselle, puis dans le Bas-Rhin ; secrétaire des syndicats indépendants (CFTC) à Metz (Moselle) de 1920 à 1928, permanent de la Fédération des syndicats indépendants , puis chrétiens d’Alsace et de Lorraine à Strasbourg (Bas-Rhin) de 1928 à la guerre, président de l’Union des Invalides du Travail d’Alsace et de Lorraine après 1945, trésorier de l’Union interdépartementale d’Alsace CFTC de à partir de 1946.

Fils d’un ouvrier d’usine, Aloïse Schott apprit le métier d’ébéniste et fit son tour d’Europe de compagnon entre 1911 et 1914. Mobilisé en 1914 dans l’armée allemande, il réussit à s’évader et gagna la France. Au début de l’année 1920, il devint secrétaire permanent des syndicats indépendants (UGB, CFTC) à Metz et contribua à l’implantation des syndicats chrétiens des mineurs dans le bassin houiller mosellan. Conseiller municipal de Metz de 1925 à 1929, il quitta Metz le 1er novembre 1928 pour Strasbourg , où il devint vice-président de la Fédération des syndicats indépendants d’Alsace et de Lorraine (UGB), qui devint en 1937 Fédération des syndicats chrétiens (CGB). Il fut secrétaire du conseil d’administration de la Coopérative ouvrière de production de la cristallerie d’Hartzwiller ( Moselle) fondée le 10 août 1930 et présidé par Jules Zirnheld (voir ce nom), puis par Ernest Thielé (voir ce nom). Après le décès de ce dernier, en janvier 1938, Schott assura la présidence jusqu’à son décès. On n’a pas de renseignements sur son activité pendant la période de l’annexion nazie. Le 21 juillet 1945, il fut élu assesseur au comité de l’Union régionale d’Alsace de la CFTC. Le 7 septembre 1946, il fut désigné comme commissaire aux comptes du comité en septembre 1946, il devint trésorier de l’Union interdépartementale d’Alsace CFTC. Il siégeait depuis le 3 octobre 1946 au comité de l’Union départementale CFTC du Bas-Rhin au titre de président de l’Union des invalides du travail. Il fit partie du conseil de l’Union régionale jusqu’en 1957. Catholique fervent, il était président du conseil de fabrique et président de l’association des hommes (Männerverein ) de la paroisse Sainte-Madeleine de Strasbourg. Il était commandeur du Mérite social et chevalier de l’Économie nationale.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article158819, notice SCHOTT Aloïs [Aloys] par Fernand Brem, Léon Strauss, version mise en ligne le 14 mai 2014, dernière modification le 14 mai 2014.

Par Fernand Brem, Léon Strauss

SOURCES : DBMOF, 41, p.185. — Revue des cheminots, 1er mars 1960. — Jean-Marie Conraud, Militants au travail. CFTC et CFDT dans le mouvement ouvrier lorrain (1890-1965), Metz-Nancy, 1988, p.78. — Maitron, 41, p.185. – Léon Strauss, La grève des verriers de Vallérysthal en 1929, Sarrebourg, 1994. — État civil en ligne.

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