Par Christian Lescureux
Né le 12 juillet 1920 à Auchel (Pas-de-Calais), fusillé le 1er octobre 1942 à Arras (Pas-de-Calais) ; chauffeur mécanicien ; militant communiste ; résistant au sein des FTPF.
Fils de Ferdinand Tréfier, houilleur, et de Marie-Joseph Dauchez, ménagère, Jean Tréfier était célibataire et domicilié à Auchel, rue des Paradis.
Secrétaire du secteur communiste d’Auchel, il appartint dès le mois de mai 1941 au groupe de la Jeunesse communiste dirigé par Julien Hapiot puis René Lelong. Illégal en fuite à partir de juin 1941, il fut l’auteur de cinq cambriolages de mairies.
Arrêté sur les indications du commissaire de police d’Auchel pour « terrorisme, communisme et détention d’armes », il fut condamné à mort par le tribunal (OFK 670) d’Arras le 16 septembre 1942 et fusillé le 1er octobre 1942 à 19 h 08 dans les fossés de la citadelle d’Arras.
Par Christian Lescureux
SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Arch. Dép. Pas-de-Calais, M 5022, 51 J/6. – J.-M. Fossier, Zone interdite, op. cit., p. 220, 229, 294. – Jacques Estager, Ami, entends-tu, Paris, Messidor/Éd. Sociales, 1986, p. 77. – État civil.