Par Christian Lescureux
Né le 6 octobre 1912 à Liévin (Pas-de-Calais), fusillé le 5 mai 1943 à Arras (Pas-de-Calais) ; ouvrier mineur ; militant communiste ; résistant au sein des FTPF.
Fils de Joseph Verbrakèle, journalier, et de Maria Delferrière, sans profession, Henri Verbrakèle s’était marié le 11 septembre 1937 à Liévin avec Marie Smidlik. Il était le père de deux enfants et domicilié à Liévin, au 5 rue du Puy-de-Dôme.
Il fut responsable des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) du secteur de Lens avec Louis Caron, Édouard Levisse et Léon Pérédencino. Il fut arrêté pour détention d’armes à son domicile 15 février 1943 par la Feldgendarmerie, sur dénonciation. Il était alors porteur d’un revolver.
Accusé de détention de dynamite, du déraillement d’un train à Carvin sur la ligne Lens-Carvin, de l’agression de deux soldats allemands à Avion en décembre 1942 avec Louis Caron, du sabotage de la voie ferrée près d’Avion, il fut condamné à mort le 16 avril 1943 par le tribunal militaire allemand d’Arras (OFK 670), et fusillé le 5 mai 1943 à 19 h 27 dans les fossés de la citadelle d’Arras.
Par Christian Lescureux
SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Arch. Dép. Pas-de-Calais, M 5002/1 et 51 J/6. – Jacques Estager, Ami, entends-tu, Paris, Messidor/Éd. Sociales, 1986, p. 237. – J.-M. Fossier, Zone interdite, op. cit., p. 237. – Mémorial des fusillés d’Arras. – État civil.