MICHEL Victor, Joseph, Jules. [Belgique]

Par Paul Wynants

Limbourg (pr. Liège, arr. Verviers), 20 septembre 1915 − Bruxelles (pr. Brabant, arr. Bruxelles ; aujourd’hui Région de Bruxelles-Capitale), 5 novembre 1982. Président de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), secrétaire général, puis président du Mouvement ouvrier chrétien (MOC), membre du Parlement européen.

Victor Michel est le fils de Victor-Joseph Michel, fermier, et d’Élisa-Augustine Blocteur, sans profession. Il passe son enfance dans une famille nombreuse de condition modeste. Il effectue ses études primaires à Prayon, section de la commune de Forêt (pr. et arr. Liège). Il entreprend ensuite des humanités gréco-latines du degré inférieur au Collège Saint-Servais de Liège (pr. et arr. Liège). C’est dans cette ville qu’il entre dans la vie professionnelle, à l’âge de quinze ans, comme apprenti-photographe dans différents studios.

Victor Michel n’en continue pas moins sa formation intellectuelle. Il suit des cours du soir à l’Institut Albert Ier de Verviers (pr. Liège, arr. Verviers), obtenant un diplôme de technicien industriel et commercial. Par la suite, il décroche, avec grande distinction, un diplôme d’assistant social à l’Institut supérieur d’action sociale de Heverlee (aujourd’hui commune de Louvain-Leuven, pr. Brabant flamand, arr. Louvain), école de cadres des organisations ouvrières chrétiennes. En qualité de sous-officier, il effectue son service militaire à la base de Bierset (aujourd’hui commune de Grâce-Hollogne, pr. et arr. Liège), acquérant des compétences en photographie aérienne.

Militant jociste depuis 1930, Victor Michel est amené à assumer des responsabilités de plus en plus importantes au sein du mouvement fondé par Joseph Cardijn. Il est successivement président d’une section locale, membre de l’équipe régionale de Verviers, responsable des jocistes soldats en garnison à Liège, puis propagandiste national attaché au secrétariat général de Bruxelles, pendant sept ans, à partir de novembre 1936. Dans l’exercice de cette dernière fonction, il est en charge du service des soldats, des contacts avec le Hainaut et, comme permanent régional, de l’animation des fédérations d’Ath et de Thuin.

Mobilisé en 1939-1940, Victor Michel participe à la défense du pays face à l’invasion allemande. Dès le 10 mai 1940, il est blessé au combat, ce qui lui vaut d’échapper à la captivité, sort dévolu à la plupart des soldats belges francophones. Une fois rétabli, il devient le quatrième président de la JOC en Wallonie et à Bruxelles, en remplacement de Victor Fallais*, détenu comme prisonnier en Allemagne. Il assume cette responsabilité jusqu’à son mariage, en septembre 1943. Il réorganise le secrétariat général du mouvement jociste et en relance les activités.
Victor Michel s’engage dans la Résistance : il fait partie, aux côtés de Raymond Scheyven, du comité du réseau Socrate, constitué afin de prendre en charge les besoins des réfractaires au travail obligatoire. Les dirigeants jocistes se mobilisent contre la propagation de l’idéologie nationale-socialiste. C’est pourquoi ils ont maille à partir avec l’occupant, qui surveille leurs activités.
Le 11 juin 1942, Victor Michel, Jef Deschuyffeleer*, son homologue flamand, ainsi que les aumôniers nationaux, Joseph Cardijn et Joseph Magnus*, sont arrêtés par la Sipo-SD. Ils sont inculpés pour la tenue de réunions non autorisées et pour la diffusion de la lettre des évêques belges contre l’instauration du travail dans les mines, les dimanches et jours fériés. Incarcérés à la prison de Saint-Gilles (pr. Brabant, arr. Bruxelles ; aujourd’hui Région de Bruxelles-Capitale), ils sont libérés le 21 septembre 1942, à la suite d’une intervention du chanoine Pierre-Guillaume Van der Elst, médiateur de l’Église de Belgique. Par la suite, Victor Michel rejoint le Service de renseignement et d’action d’Ardenne, au sein duquel il est nommé adjudant, le 1er avril 1944. Son action dans la Résistance lui vaut plusieurs distinctions honorifiques.

En 1943, Victor Michel épouse Marie-Louise Van Haelen, qui lui donne cinq enfants. Avec Raymond Vermeulen* et le jésuite Philippe de Soignie, rejoints bientôt par Joseph Verhoeven*, il figure parmi les fondateurs du Mouvement populaire des familles (MPF), dont il est le président général de 1944 à 1949. Les débuts de cette organisation sont encourageants, en particulier auprès des anciens et anciennes jocistes, qui y trouvent un prolongement de leur engagement antérieur : le MPF vise à « rechristianiser les familles de travailleurs et tous leurs milieux de vie » par l’apostolat, l’éducation populaire, l’organisation de services et la promotion des droits des jeunes foyers. Toutefois, la participation des épouses aux activités du Mouvement, aux côtés de leurs maris, suscite des appréhensions au sein des Ligues ouvrières féminines chrétiennes (LOFC). La volonté, clairement affichée par le MPF, d’« atteindre les familles sans distinction de partis ou de croyances » éveille des inquiétudes au sein de la Confédération des syndicats chrétiens - Algemeen christelijk vakverbond (CSC-ACV), méfiante à l’égard des socialistes. De son côté, le Mouvement ouvrier chrétien - Algemeen christelijk werkersverbond (MOC-ACW), en pleine restructuration, accepte mal le refus du MPF de se présenter comme une de ses composantes : dans cette attitude, il voit « une menace pour l’autorité et l’unité des forces ouvrières organisées ». Enfin, la tendance du MPF à promouvoir une certaine déconfessionnalisation, toute relative, est jugée dangereuse par l’évêque de Namur, André-Marie Charue, qui alerte ses confrères, sans convaincre les évêques de Liège et de Tournai, diocèses dans lesquels la déchristianisation est la plus prononcée. Finalement, le MOC francophone lance son propre mouvement apostolique masculin, les Équipes populaires (EP). C’en est fini du MPF, qui se saborde en août 1949, vraisemblablement à la suite d’un ultimatum lancé par la hiérarchie ecclésiastique : ses militants et ses militantes sont priés de rejoindre soit les EP, soit les LOFC. De ce dénouement, Victor Michel garde, durant toute sa vie, un souvenir amer et une blessure profonde.

L’intéressé ne renonce pas pour autant à son engagement en faveur de « foyers rayonnants », selon la formule de l’époque. Au sein du MOC, Victor Michel devient un des principaux animateurs de l’Action familiale populaire, puis du Comité d’étude et d’action familiale. Pendant de longues années, il est le vice-président du Conseil supérieur de la famille, interlocuteur privilégié de l’État belge en ce domaine. En 1947, il figure parmi les cofondateurs de l’Union internationale des organismes familiaux (UIOF), dont il est également vice-président, animant le groupe de travail d’action en milieu populaire. À partir de 1958, il promeut, au sein de l’UIOF, la création d’une branche européenne : celle-ci devient la Confédération des organisations familiales de la Communauté européenne (COFACE), dont Victor Michel est administrateur de 1968 à 1979.

Au fil du temps, Victor Michel donne sa pleine mesure au sein du MOC-ACW, dont il intègre le secrétariat général francophone en 1950. Il y est successivement propagandiste national et secrétaire national adjoint (1950-1960), puis secrétaire général (1960-1973). En sus de la politique familiale, il est chargé de la Centrale d’éducation ouvrière. Celle-ci gère les écoles sociales du Mouvement et publie le mensuel Les Dossiers de l’action sociale catholique. Elle prépare et anime les Semaines sociales wallonnes, qui connaissent un grand retentissement parmi les militants et les cadres du MOC. Pour soutenir l’action de terrain, Victor Michel rédige aussi un Bulletin de liaison des sections locales du MOC.

Victor Michel est une des chevilles ouvrières du Comité national de défense des libertés démocratiques (CDLD) qui, à partir de 1954, mène campagne contre la politique, défavorable à l’enseignement confessionnel, du ministre socialiste de l’Instruction publique, Léo Collard. Il prend part à la création de l’Institut supérieur de culture ouvrière (ISCO) en 1962 et de la Fondation Travail-Université (FTU) en 1967. Il siège au conseil d’administration du quotidien démocrate-chrétien, La Cité, tout en exerçant de nombreux mandats au sein des organisations constitutives du MOC, en particulier la vice-présidence de la Fédération nationale des coopératives chrétiennes (FNCC), de 1971 à 1980.
Le 20 octobre 1973, Victor Michel succède à André Oleffe comme président du MOC, devenu autonome par rapport à l’ACW flamand en 1969. Il exerce cette fonction jusqu’au 1er juin 1979. C’est sous sa présidence que le Mouvement crée, en collaboration avec l’Université catholique de Louvain, la Faculté ouverte de politique économique et sociale (FOPES) en 1974. Quelques années plus tard, le Mouvement ouvrier chrétien se dote d’un programme politique détaillé et redéfinit ses options fondamentales : il se positionne clairement comme une organisation pluraliste au plan politique, progressiste et favorable à la construction d’une Belgique fédérale.

Victor Michel préside également la Commission régionale bruxelloise d’aménagement du territoire. Il fait partie de la direction de la Société nationale de la Petite propriété terrienne. Il s’intéresse de près aux questions de santé, d’énergie, de culture et d’enseignement. Il milite en faveur du développement du Tiers-Monde. Il ne cache pas la profonde sympathie qu’il éprouve pour l’Afrique, en particulier pour le Rwanda du président Grégoire Kayibanda (1961-1973).

Dès le mois d’août 1945, Victor Michel s’affilie au Parti social-chrétien - Christelijke volkspartij (PSC-CVP). Jusqu’à son décès, il demeure fidèle à l’aile francophone (PSC) de cette formation, devenue autonome en 1969, malgré bien des vicissitudes : c’est ainsi qu’en 1964, il se montre très critique envers la direction du parti, estimant que les organisations ouvrières chrétiennes sont manifestement sous-représentées dans les différentes assemblées. Victor Michel siège au Comité national (1958-1964), puis au Bureau national (1964-1968) du PSC-CVP. En pleine tourmente communautaire, il en assume la présidence intérimaire, du 17 juin au 18 juillet 1968. Il devient ensuite membre du Comité directeur du PSC francophone, au sein duquel il se dote d’un précieux carnet d’adresses. Dans les rangs sociaux-chrétiens, il poursuit trois objectifs : renforcer la présence des travailleurs, faire appliquer le programme du parti et assurer la prise en compte des aspirations wallonnes et bruxelloises.

Dès 1960, en effet, Victor Michel prend la mesure des enjeux communautaires. Wallon d’origine et Bruxellois d’adoption, il perçoit la nécessité de faire progresser la conscience régionale au sein d’un MOC-ACW dont une partie de la direction, en particulier le président francophone, André Oleffe, demeure unitariste. Il n’en faut pas davantage pour qu’une certaine presse flamande voie en lui un wallingant pointu. Aussi essuie-t-il une charge du quotidien catholique, De Standaard, lorsqu’en janvier 1961, il préside une séance de travail du congrès du mouvement Rénovation wallonne. Lors du Congrès, non statutaire, du MOC francophone, tenu le 16 septembre 1961, il plaide en faveur du respect des droits des habitants de langue française établis dans la périphérie bruxelloise, ce qui lui vaut de vives critiques flamandes, relayées par le quotidien démocrate-chrétien, Het Volk. De 1964 à 1969, Victor Michel est membre de la section française de la Commission permanente de contrôle linguistique, organe officiel dont il dénonce les errements. En mai 1966, il s’oppose à la proposition de loi déposée par le député CVP, Jan Verroken, sur la néerlandisation de l’enseignement supérieur, qui vise la section française de l’Université catholique de Louvain : il agite alors le spectre d’un éclatement du PSC-CVP, qui se produira effectivement trois ans plus tard.

Lorsque le PSC francophone commence à prendre ses distances à l’égard du CVP flamand, à la veille des élections législatives du 31 mars 1968, Victor Michel est le dirigeant du MOC qui, officiellement, lui donne « le feu vert ». Il participe activement aux travaux du groupe des XXV qui définit les options de la formation sociale chrétienne en Wallonie et à Bruxelles. Dans l’arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde, il soutient la liste du PSC francophone, emmenée par le démocrate-chrétien, François Persoons, contre celle, bilingue et droitière, conduite par le Premier ministre sortant, Paul Vanden Boeynants. Il ressent la victoire de ce dernier comme un échec personnel. À différentes reprises, les positions nettes qu’il adopte, afin de défendre les intérêts wallons et francophones, lui ferment l’accès à une carrière politique, en particulier à des cooptations au Sénat.

Victor Michel se montre aussi combatif en s’opposant aux manœuvres de l’aile conservatrice du PSC-CVP, puis du PSC, dans certains arrondissements wallons. C’est pourquoi, lors des élections communales d’octobre 1964, il apporte son soutien à des listes démocrates chrétiennes autonomes, dissidentes d’un PSC penchant à droite, à Charleroi et à Liège. En mai 1969, sans tourner le dos aux sociaux-chrétiens, il adhère au mouvement Objectif ’72 Wallonie-Bruxelles, créé en vue d’un rassemblement des progressistes et d’un passage au fédéralisme. Cette tentative n’aboutit pas.

En 1970-1971, André Oleffe, président du MOC, tente de constituer un mouvement de pensée et d’action qui prendrait une large place au sein d’un PSC rénové : la Démocratie chrétienne pour la Wallonie. Victor Michel est favorable à cette stratégie qui se heurte à l’opposition des conservateurs, mais également à la résistance de cadres du MOC favorables à des alliances avec le Rassemblement wallon, le Front démocratique des Francophones (FDF) ou le Parti communiste. Finalement, le 26 février 1972, le Mouvement ouvrier chrétien se prononce en faveur du pluralisme politique : il permet à ses membres, ses cadres et ses dirigeants de s’engager dans le parti démocratique de leur choix.

Après son accession à la présidence du MOC, Victor Michel assume cette orientation, tout en veillant à maintenir une unité de vues parmi ses troupes : c’est pourquoi les relais du Mouvement, actifs au sein de différents partis, se concertent au sein d’une Fondation politique, mise sur pied en 1977. À titre personnel, Victor Michel s’engage au sein de la Démocratie chrétienne de Wallonie, de Bruxelles et des Cantons de l’Est, organisée comme tendance au sein du PSC en 1973-1974.

En juin 1979, Victor Michel accepte de figurer, en deuxième place (éligible) sur la liste du PSC-Parti populaire européen (PPE) : il prend part à la campagne pour les premières élections du Parlement européen au suffrage universel. Sa présence aux côtés de candidats conservateurs ne fait pas l’unanimité au sein du MOC.
Élu, Victor Michel est une des chevilles ouvrières de l’Union européenne des travailleurs démocrates chrétiens (UETDC), qui tente de relayer les positions du monde du travail au sein du PPE. Il officie, comme chef de groupe et, quelquefois, comme rapporteur, à la Commission du développement et de la coopération. Il est également un membre très actif du Comité et de l’Assemblée consultative ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique) - CEE (Communauté économique européenne). Il consacre l’essentiel de son activité parlementaire à la promotion des droits du Tiers-Monde, à la relance du dialogue Nord-Sud, à la lutte contre la faim dans le monde et contre la course aux armements. Il consacre plusieurs de ses interventions à des dossiers socio-économiques, comme l’information des travailleurs des sociétés multinationales, l’emploi et la restructuration de la sidérurgie.

Victor Michel meurt inopinément d’un accident cardiaque en son domicile bruxellois, au lendemain d’une session épuisante de l’assemblée consultative ACP-CEE. Il laisse le souvenir d’un homme de conviction, travailleur, chaleureux et combatif, au tempérament franc et direct.

Au titre militaire, Victor Michel est titulaire de maintes distinctions honorifiques, dont la Médaille commémorative de guerre avec éclairs entrecroisés, la Croix de guerre avec palmes, la Médaille de la résistance militaire, la King’s Medal for Courage in the Cause of Freedom, la Croix du prisonnier politique et la Médaille du résistant civil. Au titre civil, il est chevalier de l’Ordre de Léopold II.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article158838, notice MICHEL Victor, Joseph, Jules. [Belgique] par Paul Wynants, version mise en ligne le 13 mai 2014, dernière modification le 4 octobre 2023.

Par Paul Wynants

ŒUVRE : Outre de très nombreux articles publiés dans la presse périodique du MOC (en particulier Démocratie et La Cité), il convient de signaler différentes interventions effectuées lors des Semaines sociales wallonnes et les articles parus dans le mensuel Les Dossiers de l’action sociale catholique.
-  Contributions publiées dans les actes des Semaines sociales wallonnes : « Culture ouvrière et famille », dans Les travailleurs et la culture. Texte des leçons de la XXXVe Semaine sociale wallonne, Collège Saint-Paul, Godinne-sur-Meuse, 1953, Courtrai, (1953), p. 107-134 − « Les loisirs quotidiens et des week-ends. Quels sont-ils ? Sont-ils utilisés dans la perspective d’une promotion culturelle ? », dans Évolution des loisirs et promotion des travailleurs. 42e Semaine sociale wallonne du Mouvement ouvrier chrétien, Institut Saint-Berthuin – Malonne, du mardi 26 au jeudi 28 avril 1960, Courtrai, (1960), p. 87-148 − « Introduction », dans L’évolution de la classe ouvrière. Texte intégral des exposés donnés à la 45ème Semaine sociale wallonne, Institut Saint-Berthuin à Malonne, les 18, 19 et 20 avril 1963, Bruxelles, 1963, p. 7-12 − « Introduction », dans Les encycliques sociales de Jean XXIII. Doctrine et action, Collection Semaines sociales wallonnes 1965, Bruxelles, 1965, p. 7-11 − « Préambule », dans La participation dans la société industrielle et urbaine, Collection Semaines sociales wallonnes 1966, Bruxelles, 1966, p. 7-9 − « Préface », dans Dans l’abondance les pauvretés, Collection Semaines sociales wallonnes 1968, Bruxelles, 1968, p. 5-8 − « Préface » et « Leçon-manifeste », dans Une Wallonie pour les travailleurs, Collection Semaines sociales wallonnes 1969, Bruxelles, 1969, p. 5-7 et 259-264 − « Préface » et « Leçon-manifeste », dans Enseignement - Éducation permanente - Société, Collection Semaines sociales wallonnes 1970, Bruxelles, 1970, p. 5-9 et 219-223 − « Max Bastin, 1919-1971 » et « Introduction », dans Idéologies et action militante, Collection Semaines sociales wallonnes 1971, Bruxelles, 1971, p. 7-10 et 11-13 − « Introduction » et « Leçon-manifeste », dans La Wallonie et la répartition du pouvoir, Collection Semaines sociales wallonnes 1972, Bruxelles, 1972, p. 5-18 et 219-221 − « Introduction aux travaux de la 55e Semaine sociale wallonne », Collection Semaines sociales wallonnes 1973, Bruxelles, 1973, p. 5-20 − « Introduction », dans Vers l’autogestion, Collection Semaines sociales wallonnes 1974, Bruxelles, 1974, p. 5-13 − « Introduction », dans Emploi et politique de développement en Wallonie, Collection Semaines sociales wallonnes 1975, Bruxelles, 1975, p. 5-12 − « Introduction. L’information et l’opinion » et « Conclusions », dans Information et pouvoir, Collection Semaines sociales wallonnes 1976, Bruxelles, 1977, p. 5-24 et 111-120.
-  Articles parus dans le mensuel Les Dossiers de l’action sociale catholique : « Le problème de la dénatalité en Belgique et le Conseil supérieur de la famille », t. XXXI, 1954, n° 1, p. 7-27 − « À propos du Congrès du MOC. Réflexions introductives au problème ouvrier familial », t. XXXI, 1954, n° 11, p. 647-668 − « Le problème de la jeunesse travailleuse du monde - En marge du rassemblement mondial de la JOC à Rome », t. XXXIV, 1957, n° 6-7, p. 395-410 − « Les problèmes des familles des travailleurs déplacés ou disloquées en raison du travail du père », t. XXXIV, 1957, n° 10, p. − 556-585 ; n° 11, p. 643-666 ; n° 12, p. 719-750 − « La réforme de l’assurance maladie-invalidité », t. XXXVI, 1959, n° 4, p. 293-307 − « Y-a-t-il des régions économiquement sous-développées en Europe ? − Aperçu de la situation économico-sociale actuelle de la Grèce », t. XXXVI, 1959, n° 7, p. 463-482, et n° 9, p. 691-712 − « Le Mouvement ouvrier chrétien et les problèmes d’actualité sociale en Belgique », t. XXXVI, 1959, n° 3, p. 181-200 − « En marge de la 43ème Semaine sociale wallonne. Conditions et méthodes d’accès des travailleurs à la culture », t. XXXVIII, 1961, n° 4, p. 249-262 − « De quelques éléments de solution aux problèmes wallons », t. XXXVIII, 1961, n° 8, p. 665-692 − « Hommage à Cardijn. Nous fêtons un pionnier », t. XXXIX, 1962, n° 4, p. 649-659 − « Le cardinal Cardijn », t. XLII, 1965, n° 2, p. 65-68 − « Une politique de renouveau wallon », t. XLIII, 1966, n° 10, p. 813-826 − « Monseigneur, le monde du travail vous dit merci », t. XLIV, 1967, n° 6, p. 387-393.

SOURCES :
-  Archives : CARHOP, fonds JOC/F ; papiers Victor Michel ; CARHOP, fonds Jean Neuville, dossier « Victor Michel » (coupures de presse et interventions au Parlement européen).
-  Travaux sur V. Michel : (Collectif), Victor Michel. Fidélité et courage, Bruxelles, 1985 − DELFORGE P., « Michel Victor », dans DELFORGE P., DESTATTE P., LIBON M. (dir. ), Encyclopédie du Mouvement wallon, t. II, Charleroi, 2000, p. 1103 − DUSTIN F.-D., « Victor Michel (1915-1982). Repères biographiques », Site web : http: //www.cpcp.be/biographies~−~WYNANTS P., « Michel Victor », dans Nouvelle biographie nationale de Belgique, t. VIII, Bruxelles, 2005, p. 263-266.
-  Travaux sur les organisations dans lesquelles V. Michel s’est engagé : ARNOULD E. et al., La Résistance dans le mouvement jociste (JOC-JOCF-KAJ-VKAJ) pendant la guerre 1940-1945, Bruxelles, 1985 − BEKE W., De ziel van een zuil. De Christelijke Volkspartij 1945-1968, Louvain, 2005 − BRAGARD L. et al., La Jeunesse Ouvrière Chrétienne Wallonie-Bruxelles 1912-1957, t. II, Bruxelles, 1990 − COENEN M.-Th. et al., La Cité. 45 ans de combat quotidien, Bruxelles, 2010 − DELWIT P. (dir.), Le Parti social-chrétien. Mutations et perspectives, Bruxelles, 2002 − DEWACHTER W. et al., Un Parti dans l’Histoire, 1945-1995. 50 ans d’action du Parti Social-Chrétien, Louvain-la-Neuve, 1996 − GERARD E., WYNANTS P. (dir.), Histoire du mouvement ouvrier chrétien en Belgique, 2 volumes, Leuven, 1994 (KADOC Studies, 16) − NEUVILLE J. et al., Le Mouvement ouvrier chrétien 1921-1996. 75 ans de luttes, Bruxelles, 1996 − PASTURE P., Kerk, politiek en sociale actie. De unieke positie van de christelijke arbeidersbeweging in België 1944-1973, Louvain-Apeldoorn, 1992 − VERHOEVEN J., Démocratie chrétienne. Origines et perspectives, Bruxelles, 1979.

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