BERTHOZ Eugène, Auguste. Parfois appelé BERTOD Eugène

Fils de cultivateurs, entrepreneur de cassage de pierres, Eugène Berthoz, adopté par la Nation en 1927, se maria au mois d’octobre 1935 à Vesoul (Haute-Saône) où il était domicilié. Le couple eut deux enfants.
Entré aux FTP au mois de juin 1943, il devint par la suite, sous le pseudonyme de Marceau, commissaire régional aux opérations en Haute-Saône (ce qui pour les FTP correspondait au grade de lieutenant). Membre de l’état-major départemental des Forces françaises de l’intérieur (FFI) à partir du mois d’août 1943, il fut arrêté lors d’une mission le 13 novembre 1943 à Port-sur-Saône dans la maison Jaudel avec cinq de ses camarades.
Condamné à mort par le tribunal militaire allemand de Vesoul (FK 661) comme « chef d’une organisation terroriste », il a été fusillé à Besançon au lieu-dit la Citadelle le 2 février 1944. Arrêtés avec lui, Léon Poitou de Vesoul et Albin Belleli furent également fusillés, ainsi que quatre autres condamnés.
Il fut homologué adjudant FFI.
Sa femme Charlotte, née le 17 septembre 1916 à Vesoul, fut déportée le 19 avril 1944 vers la prison de Lauban en Allemagne. Classée « NN », elle fut transférée à Ravensbrück puis à Flossenburg. Elle revint des camps et mourut en avril 1998.