MAGNARD Léon

Par Jean-Pierre Besse

Né le 31 mai 1895 à Vilhain (Allier), mort sous la torture le 4 novembre 1943 à Dijon (Côte-d’Or) ; ingénieur des Eaux et forêts ; résistant du réseau Alliance en Saône-et-Loire.

Léon Magnard était le fils de Gilbert Magnard et de Marie, Louise Démeron, cultivateurs. Ancien combattant 1914-1918, il se maria dans sa commune natale le 10 novembre 1919 avec Yvonne, Marie Audriot. Domicilié par la suite à Autun (Saône-et-Loire), ingénieur des Eaux et forêts, il était président de la Vaillante et de l’Association sportive autunoise.
Il était membre de la loge maçonnique de Gap, Les Amis des Hautes-Alpes depuis le 9 novembre 1930. Il n’eut pas de grade. Sur le Livre d’Or de la loge, figure en mage le mention "Décédé. Tué pendant l’Occupation par la milice".
Pendant l’Occupation, il participa aux activités du réseau Alliance à partir de mars 1943 comme chef de la région "Forteresse" et fut arrêté une première fois le 30 septembre 1943 à Autun. Libéré, il fut à nouveau arrêté en novembre 1943 avec son fils Jules, né en 1920, qui mourut en déportation.
Emprisonné d’abord à Chalon-sur Saône puis à Dijon, il mourut sous la torture.
Il était père de trois enfants et fut homologué, à titre posthume, sous-lieutenant FFI.
Il existe une salle Léon-Magnard à la mairie d’Autun. En forêt de Planoise à Antully, en bordure de la route nationale 80, un monument a été érigé en son honneur.
Son nom figure sur le Mur des fusillés, stand de tir de Montmuzard, à Dijon, sur la plaque commémorative des Eaux et forêts, à Nogent-sur-Vergisson (Loiret), sur le monument aux morts et la stèle commémorative Léon Magnard, à Autun (Saône-et-Loire) et sur le monument aux fusillés et déportés, à Auxerre (Yonne),.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article159154, notice MAGNARD Léon par Jean-Pierre Besse, version mise en ligne le 17 juin 2014, dernière modification le 4 mars 2021.

Par Jean-Pierre Besse

SOURCES : SHD, DIMI, Bureau Résistance, dossier 16 P 383 111. – Commission départementale de l’information pour la paix, Sur les chemins de l’histoire et du souvenir, les lieux de mémoire de la Seconde Guerre mondiale, département de la Saône-et-Loire, 1988. – État civil, Vilhain. — Note de Christine Roux.

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