PAGENEL Maurice

Maurice Pagenel était le fils de Joseph et de Marie-Louise Robinet. Il se maria avec Germaine Roberjot dont il eut 4 enfants.

Il exerça la profession d’architecte. Sergent-chef pendant la campagne de 1939-1940, il fut fait prisonnier. Rentré de captivité en 1942, il créa des organisations de Résistance dans le Mâconnais qu’il dota en matériel et en armes et dont il forma les cadres. Il fut nommé chef départemental de l’AS (Armée secrète) en Saône-et-Loire avec le pseudonyme "Danglars" et avait pour adjoint à Mâcon, le capitaine Jean Greyfié de Bellecombe qui fut arrêté à son domicile de Charnay-lès-Mâcon (Saône-et-Loire) le 20 janvier 1944. Bien qu’averti de la présence d’un agent double Maurice Pagenel continua son activité. Sans doute dénoncé par ce dernier, il fut arrêté le 23 janvier 1944 à son domicile, à Cormatin, par la Gestapo sous les yeux de son fils Jean ainsi que Roger Salins, son adjoint, René Delorieux, et 6 résistants de Cruzille et Blanot, qui seront tous assassinés. Transféré à l’École de santé des armées, avenue Berthelot à Lyon (VIIe arr.), Maurice Pagenel y fut interrogé et mourut sous la torture dans la nuit du 28 au 29 janvier.

Il obtint la mention "Mort pour la France" le 9 mai 1946.

Son nom figure sur le mémorial 1939-1945, à Beaubery, sur le monument commémoratif 1939-1945, à Chapaize, sur le monument des maquisards au col de Brancion, à Martailly-lès-Brancion et sur le monument aux morts, la plaque commémorative à son nom, le monument commémoratif des patriotes, résistants et maquisards, à Cormatin (Saône-et-Loire),
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Il y a aussi une rue Maurice Pagenel à Sennecey-le-Grand (Saône-et-Loire).