PRAYSSAC Paul [PRAYSSAC Célestin, Alban, Paul]

Par Jacques Girault

Né le 23 février 1911 à Moissac (Tarn-et-Garonne), mort le 7 novembre 1989 à Montauban (Tarn-et-Garonne) ; instituteur ; militant du SNI en Seine-et-Oise.

Fils d’un garçon d’hôtel, Paul Prayssac (écrit parfois Pressac), était instituteur à Maurecourt (Seine-et-Oise/Yvelines), puis à Rueil (Seine-et-Oise /Hauts-de-Seine) à l’école de la gare, avant de terminer sa carrière comme directeur de l’école Robespierre, rue Galliéni à Rueil, de 1959 à 1963. Il se maria en août 1930 à Triel (Seine-et-Oise/Yvelines) avec une giletière, fille d’un plombier.

Paul Prayssac militait dans la section de Seine-et-Oise du Syndicat national des instituteurs et fut élu au conseil syndical de la section. Quand le bureau national, le 23 septembre 1947, décida la création de la commission extra BN à mandat limité, il le désigna pour la commission du statut de la fonction publique. Il devint le secrétaire général de la section de Seine-et-Oise pour l’année 1952-1953 et l’était toujours en 1961. Il était aussi suppléant à la commission administrative fédérale de la Fédération de l’Éducation nationale en 1954 et en 1955.

Délégué au congrès national du SNI, il intervint, le 17 juillet 1953, pour souligner l’urgence de nouvelles constructions scolaires. Lors de la réunion du conseil national du SNI, le 26 décembre 1953, il fut désigné pour la commission des conflits. Élu au conseil départemental de l’enseignement primaire, à la demande du SNI, il démissionna collectivement pour protester contre la politique répressive du gouvernement et sa politique antilaïque à la fin de 1953. Il fut réélu en janvier 1954 avec beaucoup plus de voix. Lors de la réunion du conseil national, le 14 avril 1954, il traita des constructions scolaires. Au congrès national de juillet 1954, assesseur à la première séance, le 7 juillet, il critiqua les actions contestables du gouvernement vis-à-vis de l’école primaire et indiqua qu’il ne restait plus qu’à préparer les prochaines élections pour obtenir une majorité laïque. Il approuva le rapport moral le 21 juillet 1955 lors du congrès de Bordeaux. Lors de la réunion du conseil national à Carcassonne (Aude), le 15 avril 1957, il indiqua que pour obtenir le succès dans les revendications corporatives, sa section syndicale préconisait la grève générale. Lors des élections du bureau national du SNI, le 23 décembre 1957, il figurait en dix-huitième position sur la « Liste pour un syndicalisme indépendant, réaliste et constructif ». À la réunion du conseil national de Noël 1959, il proposa la démission de tous les élus aux conseils départementaux de l’enseignement primaire pour protester contre la loi Debré. A celle du 3 juillet 1960, il estima que le SNI devait refuser les enseignants qui n’avaient pas signé la pétition laïque.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article159184, notice PRAYSSAC Paul [PRAYSSAC Célestin, Alban, Paul] par Jacques Girault, version mise en ligne le 29 mai 2014, dernière modification le 23 décembre 2021.

Par Jacques Girault

SOURCES : Arch. com Rueil-Malmaison (Marie-Aude Picaud). — L’École libératrice.

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