PRÉVOST Gisèle [née ÉCHAPT Gisèle, Élisabeth]

Fille d’un employé de commerce, chrétien de gauche, et d’une future vendeuse, Gisèle Échapt, alors étudiante en anglais à la Faculté des Lettres de Poitiers, épousa, en août 1951, Claude Prévost, futur professeur d’allemand. Le couple eut deux filles et deux garçons.

Gisèle Prévost devint adjointe d’enseignement dans différents établissements secondaires de Poitiers (Vienne) puis fut nommée, comme son mari, au lycée Camille Guérin. Elle exerçait en tant qu’AE bibliothécaire documentaliste et fut chargée à partir du milieu des années 1970 du centre de documentation des classes préparatoires aux grandes écoles.

Militante du Syndicat national des enseignements de second degré, elle siégea à la commission paritaire académique des AE puis à la commission paritaire nationale de 1969 à 1979. À ce titre, elle participa, au côté d’André Dellinger, aux négociations pour l’obtention d’un statut de professeur bibliothécaire documentaliste, acquis au niveau des principes, mais qui ne vit jamais le jour, avant la création d’un CAPES de documentation en 1989.

Membre du Parti communiste français, comme son mari, depuis 1953, elle fit partie du comité de la section de Poitiers et entra au comité de la fédération de la Vienne en 1961. Affectée à la commission de la littérature, elle suivit l’école centrale du PCF en 1962. Elle ne fut pas réélue par la conférence fédérale de 1965. Elle suivit ensuite de près les activités militantes et littéraires de son mari et reçut de nombreux intellectuels dans leur maison surplombant le Clain à Poitiers. Elle termina sa vie chez sa fille Maryvonne à Arras.