BACARISSE F. Aîné [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]

Par Michel Cordillot

Républicain émigré après coup d’État du 2 décembre 1851 ; commerçant ; membre dirigeant de la Société de la République Universelle.

Républicain émigré après coup d’État du 2 décembre 1851 ; commerçant ; membre dirigeant de la Société de la République Universelle.

Installé à New York, F. Bacarisse gagnait sa vie au début des années 1850 comme importateur de spiritueux et de cigares ; il vendait également des huîtres salées du Massachusetts dans son établissement situé 1 St-Peter’s Palace basement, entre les rues Barclay et Vesey.

En 1853, il fit paraître une brochure intitulée Considérations sur l’esclavage. Vice-président du comité provisoire de la Société de la République universelle, Bacarisse devint membre de la direction définitive élue lors de la création officielle de la SRU le 8 octobre 1853 à New York (avec Martinache, Gerdy, Campdoras, Saint-Gaudens et Morel).

Le 24 février 1854, à l’occasion de la célébration de l’anniversaire de la Révolution de février, il prononça en sa qualité de président de cette manifestation un important discours. Puis il ouvrit le banquet en rompant le pain fraternel au son de la Marseillaise et prononça plusieurs toasts : « Au 24 févier 1848 », « À l’abolition de la Royauté en Europe », « Au peuple américain et à ses institutions républicaines ».

Tenté par la possibilité de partir s’installer dans l’Ouest des États-Unis, Bacarisse fit partie du comité de la société d’émigration fondée par plusieurs membres de la SRU pour aller fonder une colonie agricole dans le nord du Texas et en signa les statuts (avec les frères Simon, Auguste Patté, Pierre Soulié, Charles Fromont, Despart).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article159357, notice BACARISSE F. Aîné [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis] par Michel Cordillot, version mise en ligne le 3 juin 2014, dernière modification le 3 juin 2014.

Par Michel Cordillot

SOURCES : Le Républicain, 10 octobre 1853. – L’Homme, 5 avril 1854. – Charles Clerc, Les Républicains de langue française aux Etats-Unis, 1848-1871, Thèse, Univ. Paris XIII, 2001, p. 193, 195, 205, 254-255.

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