BARBIEUX Georges.

Second fils de Georges Barbieux, ouvrier houilleur, et de Rose Chevalier, Georges Barbieux, ancien ouvrier tourneur, suit les cours d’une école industrielle avant de continuer ses études à l’École ouvrière supérieure à Bruxelles (1933-1934). Il épouse à Bassily le 19 avril 1938 Yvonne Piront dont il aura un fils.

Militant de la Jeune garde socialiste (JGS) dans le Borinage (pr. Hainaut), Barbieux est membre du Comité national en 1938-1939. Il est l’éditeur responsable de L’Antimilitariste, organe des anciens combattants socialistes de la province.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, à partir de juillet 1943, Georges Barbieux est le responsable du Parti socialiste clandestin à Tournai-Ath. En janvier 1944, avec Albert Moulin et Marcel Sonneville*, il fonde l’hebdomadaire, Combat. Il est le responsable de l’impression du numéro 4 en août 1944. Dans la résistance, il est membre du Front de l’indépendance. Il travaille pour les services de renseignements d’avril 1943 à la Libération. À partir de mars 1944, il est aussi chef du secteur Tournai-Ath du service Socrate (aide aux réfractaires).

Lorsque le Parti socialiste sort de l’ombre le 6 septembre 1944, Georges Barbieux en devient le secrétaire fédéral pour le double arrondissement d’Ath-Tournai. À la suite de problèmes personnels, il se tue le 29 novembre 1945. Il laisse le souvenir d’un militant efficace et volontaire, dont l’action dans la résistance est fort appréciée. Son décès prématuré l’a empêché de donner toute sa mesure en tant qu’organisateur de la fédération du parti socialiste.