Par Dominique Tantin
Né le 2 novembre 1912 à La Madeleine, aujourd’hui commune de Faycelles (Lot), fusillé comme otage le 23 mai 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; tanneur ; militant communiste ; résistant.
Fils de Louis et de Marie, née Roudergue, célibataire, Roger Bru vivait en dernier lieu à Paris, 47 rue Brancion (XVe arr.).
Résistant communiste, arrêté à une date non renseignée, il fut condamné le 23 décembre 1941 à la réclusion criminelle à perpétuité par le tribunal militaire de la Feldkommandantur 588 de Tours pour « intelligence avec l’ennemi ».
Fusillé comme otage au Mont-Valérien le 23 mai 1942 à 9 h 15, il fut inhumé à Asnières (Seine, Hauts-de-Seine) avec quatre autres fusillés, Olivier Bidand, Albert Hervé, Claude Gaulué et André Pican. Le même jour Georges Politzer, Georges Dudach, Jacques Solomon, Jean-Claude Bauer et Marcel Engros tombaient sous les balles allemandes au Mont-Valérien et étaient inhumés à Bois-Colombes (Seine, Hauts-de-Seine).
Roger Bru fut déclaré « Mort pour la France ».
Par Dominique Tantin
SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Site Mémoire des Hommes, fusillés du Mont-Valérien.