IMBERT Louis, Emilien
Par Jean-Pierre Besse
Né le 1er décembre 1914 à Cahors (Lot), exécuté sommairement par les Allemands le 30 novembre 1943 à Cahors (Lot) ; entrepreneur de charpente ; résistant au sein de l’Armée secrète dans le Lot.
Fils de Marcel Louis Imbert, négociant, et de Cécile Bignoles, sans profession, Emilien Imbert était marié avec Marie Jeanne Cros. Membre de la Résistance, il appartint au groupe Libérer et fédérer. Domicilié à Cahors, il devint responsable du COPA (centre d’opérations et de parachutages et atterrissages). Il fut aussi membre du Groupe Veny du Lot et de l’Armée secrète Lot, secteur IV, Cahors.
Il revenait avec les armes d’un parachutage sur le terrain des Luzettes, dans le Ségala, commune de Sousceyrac, à la limite du Cantal, lorsqu’il fut arrêté. Au cours de la perquisition de son domicile, 17 rue Lastie, il tenta de s’échapper et fut abattu.
Lors de ses obsèques, dans Cahors " ville morte", une énorme foule, de l’ordre de 7000 personnes (Cahors, 13 000 habitants) était massée sur le passage du convoi.
Il fut homologué sous-lieutenant FFI.
Une plaque commémorative est apposée au lycée Clément-Marot de Cahors et il y a dans cette commune une place Emilien-Imbert.
Par Jean-Pierre Besse
-
- Louis Imbert
SOURCES : DAVCC, Caen (dossier 21 P 55430). — SHD Vincennes, GR 19 P 46/31 AS Veny : Groupes Tactiques Secteur IV Cahors (en ligne). — Pierre Laborie, Résistants, Vichyssois et autres. L’évolution de l’opinion et des comportements dans le Lot de 1939 à 1944, Paris, Éditions du CNRS, 1980, p.298. — Témoignage de Maurice Mirouse dasn Le Lot républicain, n°9, 20 janvier 1945. — Site Internet. — Pas de dossier au bureau résistance. — État civil.