PERCHÉ Alain, Marie-Joseph

Alain Perché était le second d’une famille de cinq enfants. Son père, Joseph Perché a été tour à tour fondeur puis démineur après guerre et métallurgiste et sa mère, Madeleine Gicquel, mère au foyer.

Alain Perché revendiquait l’influence de son père dans sa formation militante, comme syndicaliste CGT dans l’entreprise Huard de Châteaubriant (Loire-Atlantique), et comme adhérent à la SFIO.

Après des études secondaires et son diplôme d’infirmier, Alain Perché commença son activité professionnelle à Châteaubriant en 1967 puis Laval et Nantes, enfin Montaigu.

Il s’était marié le 26 octobre 1968 à Chateaubriant (Loire-Atlantique) avec Marie France Bossé. Divorcé, il était père de deux enfants dont un fils syndicaliste FO.

Sa première expérience syndicale, Alain Perché la vécut à la CGT à Laval où, selon son expression, « il rentrait sur ordre ». Syndiqué à FO au CHU de Nantes à partir de 1972, il le resta en Vendée où il entrait à la CE (35 membres) et au bureau de l’UD-FO comme un des trois secrétaires généraux adjoints (avec Yvonne Pons et Jean Craipeau) à l’issue du 28e congrès de l’UD en mai 1980 ; Henri Moinet était alors secrétaire général. En 1982, il était secrétaire du Groupement départemental Santé de FO. Toujours à la CE et au bureau comme un des 2 secrétaires généraux adjoints à l’issue du congrès de mai 1984, il remplaça Yvonne Pons (Landreau) comme secrétaire général de l’UD au 34e congrès en mai 1994 à Montaigu et le demeura jusqu’en 2001 où, tout en restant membre de la CE, il passait la main à Philippe Rocheteau. Parallèlement, il représentait les Hospitaliers à la CAPD et fut élu suppléant à la CPAM.

À la retraite depuis 2002, Alain Perché s’était retiré avec sa compagne dans les environs de Montaigu. Il est mort le 30 mai 2014.