Par Jacques Girault
Née le 30 septembre 1937 à La Fère (Aisne) ; institutrice ; militante communiste dans le Vaucluse.
Son grand-père Jean-Baptiste Lochet, secrétaire de la Bourse du Travail de Châteauroux (Indre) de 1906 à 1920, socialiste, adhéra au Parti communiste après le congrès de Tours. Sa fille, Marguerite épousa un chauffeur, Maurice Goustiaux, qui décéda en 1940. Evacuée de l’Aisne vers l’Aude puis à Châteauroux, revenue dans l’Aisne pendant la guerre, elle influença ses enfants par ses idées pacifistes et humanistes. Elle s’installa en 1950 à Avignon (Vaucluse), avec sa famille, dont sa fille, Michèle Goustiaux (parfois orthographié Goustiaud). Elle se remaria en 1953 avec Pierre Copin, cheminot, et adhéra au Parti communiste français en 1976.
Titulaire du baccalauréat « série Sciences expérimentales », Michèle Goustiaux devint institutrice en 1956. Elle fit partie du groupe des Francs et franches camarades et devint instructrice dans le mouvement.
Elle adhéra aux Jeunesses et au Parti communiste français en mai 1958. Responsable départementale de l’Union des jeunes filles de France, elle fut membre de son comité national. Secrétaire de la section d’Avignon banlieue depuis 1963, responsable de l’éducation et des cadres, elle entra au comité fédéral du PCF en 1961, devint membre du bureau fédéral de 1962 à 1968, responsable de la jeunesse en 1970 et ne fut pas représentée au comité fédéral par la conférence fédérale de 1971. Elle suivit l’école centrale du PCF (7 avril-4 mai 1963). Elle encadra des groupes de jeunes pour Loisirs et vacances de la Jeunesse en Ukraine (1963) et en Algérie (1964). Elle participa au Festival mondial de la Jeunesse avec des délégués du Vaucluse à Helsinki (1962).
Son frère Jean-Claude Goustiaux, électro-mécanicien, secrétaire départemental de l’UJCF, membre du comité fédéral, entra au bureau puis au secrétariat fédéral à partir de 1964.
Elle se maria exclusivement civilement en avril 1966 à Avignon avec Michel Rayet, instituteur originaire du Tarn, fils d’un mineur. La fédération communiste organisa un rassemblement à la sortie de la mairie. Ils eurent deux enfants.
Institutrice, travaillant surtout en écoles maternelles, elle militait dans le courant « Unité et Action » du SNI. Elue au conseil départemental de l’enseignement primaire, elle faisait partie des commissions départementale et nationale des écoles maternelles. En 1993, elle adhéra au Syndicat national unitaire des instituteurs et des professeurs des écoles. Après sa retraite en 1994, elle resta syndiquée.
Elle présida l’Association des Parents d’Elèves de 1977 à 1981 du collège Roumanille où étaient scolarisés ses enfants. De 1966 à 2010, élue au Comité de la Section MGEN du Vaucluse, elle intervenait à chaque réunion pour la défense de la Sécurité Sociale.
Ayant un esprit sportif (gymnastique volontaire, vélo, randonnées, footing), elle présidait la société de gymnastique, Association sportive et culturelle de la Cabrière.
Membre du comité de la section communiste d’Avignon, elle participait à la commission financière et à son travail d’organisation. Adhérente de « Femmes Solidaires » en 2000 puis membre actif du conseil d’administration, elle présida de 2007 à 2017 le groupe avignonnais organisé depuis la Libération. Elle fut à l’origine de la fête organisée à Avignon pour le 70e anniversaire de l’Union des femmes françaises.
Par Jacques Girault
SOURCES : Archives du comité national du PCF. — Renseignements fournis par l’intéressée.