Par Delphine Leneveu
Né le 31 mars 1902 à La Houssière (Vosges), fusillé le 8 juillet 1944 à Épinal (Vosges) suite à une condamnation à mort ; cantonnier ; membre du maquis de Corcieux (Vosges), Forces française de l’Intérieur (FFI).
Eugène Baradel était le fils de Jean Baptiste et de Fanny Vançon. Marié avec Marie Constance Aubert et père d’un enfant, domicilié à Corcieux où il exerçait le métier de cantonnier vicinal, Eugène Baradel entra dans la Résistance au maquis de Corcieux.
Il fut arrêté, avec ses camarades, le 10 juin 1944 à Corcieux par la Sipo-SD lors de l’attaque allemande du maquis.
Condamné à mort par le tribunal allemand d’Épinal (FK 622) le 8 juillet 1944, il a été fusillé le jour même.
L’acte de décès fut dressé le 8 août 1944 sur la déclaration de Odette Baradel, 18 ans, employée de mairie à Corcieux et fille du défunt.
Il est inhumé au cimetière communal, à Corcieux (Vosges).
Il obtint la mention « Mort pour la France » par décision du 21 juin 1946 et fut homologué au titre des déportés et internés de la résistance (DIR) et soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Il reçut à titre posthume la Médaille de la Résistance par décret en date du 11/07/1958 (JO du 16/07/1958).
Son nom figure sur le monument aux morts, à Corcieux et le monument des fusillés vosgiens, à Épinal (Vosges).
Par Delphine Leneveu
SOURCE : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). — Service historique de la Défense, AVCC Caen, AC 21 P 308909 (nc) et SHD, Vincennes, GR 16 P 30845 (nc).— Mémoire des Hommes (victimes civiles).— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès n° 472).— Notes de Jean-Louis Ponnavoy.