ZÉDET Gabriel

En 1923 Gabriel Zedet participa au IIIe congrès confédéral de la CFTC où il fut élu membre du conseil national confédéral. L’année suivante, il entra au bureau confédéral et fut reconduit jusqu’en 1930. Il exerça de nouveau cette responsabilité en 1932.
Le 30 mai 1925, Gabriel Zedet, représentant du syndicat de la métallurgie de Paris, était le secrétaire du Ve congrès fédéral qui se tint au siège social à Paris. Il présenta le rapport moral et rappela les événements difficiles constatés comme la léthargie dans laquelle est restée la fédération depuis le congrès de 1924. Après de longues analyses sur le fonctionnement, les débats débouchèrent sur des modifications statutaires et l’élection d’une nouvelle équipe dirigeante. Gabriel Zedet fut élu premier vice-président, Charlemagne Broutin, président, Aloïs Schott deuxième vice-président, Gaston Reibel secrétaire général et Henri Boyer trésorier. À cette même élection, Gaston Reibel fut élu délégué de la fédération au bureau confédéral.
Dès juillet 1925, Gabriel Zedet participa à la délégation fédérale conduite par Charlemagne Broutin et d’Henri Boyer pour une entrevue officielle auprès du directeur du travail en vue de réunir une commission mixte au ministère du Travail sur l’application de la journée de huit heures dans la métallurgie.
Reconduit comme vice-président de la fédération jusqu’en 1931, il fut également élu en 1929 comme représentant de la fédération à la confédération et succéda à Charlemagne Broutin, pour le soulager des charges importantes dans ses fonctions de président. Lorsque la Fédération des syndicats professionnels CFTC décida en 1927 de constituer des régions syndicales de la métallurgie, Gabriel Zédet fut désigné comme délégué fédéral couvrant la région parisienne, composée à cette époque par Paris, les départements de la Seine, la Seine-et-Oise, la Seine-et-Marne, et l’Oise. Labutte, également de la région parisienne et membre du bureau fédéral, fut désigné comme adjoint chargé de la propagande.