GUILLOUX Jacques, Joseph, Marie

Par Guy Haudebourg

Né le 17 juillet 1909 à Douarnenez (Finistère), fusillé le 13 février 1943 au terrain militaire du Bêle de Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) ; fondeur ; militant communiste ; Procès des 42.

Tombe au cimetière militaire de la Chauvinière à Nantes
Tombe au cimetière militaire de la Chauvinière à Nantes
Cliché AP-CP

Fils d’Hervé MarieGuilloux, marin, et de Marie, Françoise Ancel, ménagère, Jacques Guilloux s’était marié le 9 juin 1934 à Douarnenez avec Éva, Francine Losq, pontonnière aux Batignolles. Il était donc le beau-frère du militant communiste Jean Losq. Comme lui, il travaillait à l’usine des Batignolles, comme fondeur, habitait dans la cité Halvèque et militait au Parti communiste français (PCF), auquel il avait adhéré au mois de janvier 1937.
Arrêté le 28 septembre 1942, en même temps que Jean Losq, la police l’ accusa d’être communiste. Au mois de janvier 1943, il prétendra avoir quitté le parti en 1938 mais tout montre qu’il n’a cessé de militer. Arrêté par le Service de police anticommuniste le 29 septembre 1942, il fut torturé puis incarcéré à la prison Lafayette de Nantes.
Accusé d’avoir caché des tickets d’alimentation volés destinés aux communistes en fuite, le tribunal allemand de Nantes (« Procès des 42 ») le condamna à mort le 28 janvier 1943 et il a été fusillé au terrain militaire du Bêle (Nantes) le 13 février 1943.
Son père, veuf, tailleur, était domicilié à Hendaye à cette date.
Jacques Guilloux a été reconnu Mort pour la France le 19 février 1945.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article159962, notice GUILLOUX Jacques, Joseph, Marie par Guy Haudebourg, version mise en ligne le 30 juin 2014, dernière modification le 1er juin 2022.

Par Guy Haudebourg

Tombe au cimetière militaire de la Chauvinière à Nantes
Tombe au cimetière militaire de la Chauvinière à Nantes
Cliché AP-CP

SOURCES : Arch. Dép. Maine-et-Loire, 18W70 .— Arch. Dép. Loire-Atlantique, 305 J 3 . – Acte d’accusation du Procès des 42. – Le Phare, janvier 1943. – Jean Bourgeon (sous la dir.), Journal d’un honnête homme pendant l’Occupation, Thonon-les-Bains, L’Albaron, 1990. – Notes d’Annie Pennetier . — État civil.

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