RICHARD Jean-Claude, Joseph

Sa famille adoptive s’installa en 1956 à Cresancey (Haute-Saône) et Jean-Claude Richard fréquenta le lycée de Gray (Haute-Saône) puis fut maître d’internat à Jussey (Haute-Saône).

De 1968 à 1973, il fut instituteur dans le cadre de la coopération au Maroc, dans le Rif, à Fez puis au Sud de Casablanca.

Il se maria en juillet 1974 à Onay avec Josette Jacquin, militante communiste. Le couple eut deux garçons.

Jean-Claude Richard, professeur d’enseignement général de collège (technologie) au collège Pierre et Marie Curie à Héricourt (Haute-Saône) depuis 1973, fut responsable dans son collège de la section du Syndicat national des instituteurs-PEGC puis du SNUIPP.

Membre du Parti communiste français en 1974, habitant la ZUP d’Héricourt, il fut un actif militant avec son épouse. Secrétaire de la section communiste d’Héricourt de 1980 à 1993, membre du comité fédéral du PCF depuis 1979, il figurait parmi les membres dirigeants de la fédération communiste, responsable de l’Association des élus communistes et républicains pendant douze ans. Il marqua son opposition à la politique définie par le PCF lors du congrès de Martigues en 2000.

Il habita d’Echenans-sous-Mont-Vaudois par la suite. Elu au conseil municipal en mars 1989, il devint maire et conserva cette responsabilité jusqu’en 2008. Pendant ces mandats, des travaux d’embellissement furent exécutés s’ajoutant aux équipements scolaires et périscolaires. Lui-même organisation des expositions mycologiques. Anticolonialiste, à la demande de la Fédération nationale des anciens combattants d’Algérie, il fit donner le nom du 19 mars 1962 à une place se sa commune.

Le décès de Jean-Claude Richard, malade depuis 2000, à l’hôpital de Montbéliard fut annoncé dans toute la presse locale. Après une cérémonie catholique, un hommage lui fut rendu sur le parvis du temple d’Echenans-sous-Mont-Vaudois. Selon son épouse, il « n’avait plus de grandes convictions » religieuses. Cette disparition fut annoncée dans l’Humanité du 13 novembre 2009.