MARCIOT [AU] Eugène François

Fils d’un journalier, Eugène Marciot habita 107 rue de la République à Montluçon, il épousa Marie Gorse dont il eu trois enfants.

Au côté de Jean Dormoy, il milita au Cercle des Ouvriers Républicains Socialistes appelé Cercle Collectiviste, où il paya ses cotisations de 1882 à 1889. Responsable de la Chambre syndicale des Ouvriers Réunis de Montluçon depuis 1886, Il assista comme délégué au IIe congrès national des syndicats ouvriers de France tenu à Montluçon du 23 au 28 octobre 1887. Il y représentait les Ouvriers Réunis de La Celle. Le 10 avril 1889, Eugène Marciau et 5 de ses camarades dont Jean Dormoy furent poursuivis en correctionnel par le Ministère Public pour constitution illégale de syndicat car la Chambre Syndicale était composée de personnes n’exerçant pas la même profession. Ils furent défendus par Alexandre Millerand du barreau de Paris mais la Chambre fut dissoute et ils furent condamnés à 16 F d’amende. Suite à cette dissolution, il devint Président de la nouvelle Union des Chambres Syndicales Ouvrières de Montluçon de la rue Damiette (8 juin 1890) puis trésorier de la Chambre Syndicale des ouvriers cordonniers et similaires en 1893 et 1894.

Il fut candidat aux élections municipales de Montluçon sur la liste du Parti Ouvrier conduite par Jean Dormoy et fut élu en 1892, 1896, 1900. Battu en 1904 avec toute la liste du Parti Socialiste de France, il fut réélu sur une liste du Parti Socialiste en 1908 et en 1912.

Il fut délégué au congrès du Parti Ouvrier Français qui se tint à Montluçon en 1898.