RIMBOUX Jean-Claude, Georges, Albert

Son père, épicier devenu chef magasinier, membre de la CGT, veuf, s’était remarié avec une employée des PTT, membre de la CGT et de l’Union des femmes françaises. Jean-Claude Rimboux, bachelier, au début des années 1960, préparait dans une faculté de lettres le certificat d’études littéraires générales (propédeutique).

Rimboux, dans les années 1950, habitait Courbevoie (Seine/Hauts-de-Seine). Il adhéra à Courbevoie au Parti communiste français en janvier 1956 et aux Jeunesses communistes en juin 1956. Arrêté lors d’un collage d’affiche à Asnières, après 11 jours de prison à la Santé (1er-11 juin 1958), remis en liberté provisoire, il fut condamné à 20 000 F d’amende avec sursis. Il suivit en août 1958 le stage pour instituteurs communistes organisé par le PCF et pendant ces années fréquentait les cours de l’Université nouvelle.

Son service militaire se déroula en Algérie de mars 1959 à juin 1961 comme soldat de deuxième classe.

Il effectua sans doute des suppléances d’instituteurs en région parisienne à la fin des années 1950 avant de partir enseigner dans la Marne et au début des années 1960 était en poste à l’école de Sainte Gemme par Passy Grigny où il se maria en avril 1962 avec Suzanne Berge, militante communiste et de l’Union des femmes françaises. Le couple divorça. Rimboux se remaria en juillet 1971 à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).

En 1962, secrétaire à l’organisation de la section communiste de Port-à-Binson, il entra au comité et au bureau de la fédération communiste. Responsable des instituteurs et des questions laïques, il y demeura pendant trois ans.