RIVOALAN Jacquy, Amédée, Marie

Par Jacques Girault

Né le 21 novembre 1938 à Pontrieux (Côtes-du-Nord/d’Armor) ; instituteur dans la Manche ; militant du SNI ; militant communiste.

Ses parents occupèrent divers emplois (agriculture ou domesticité) avant leur mariage en 1937. Ils s’installèrent à Pontrieux (Côtes-du-Nord) comme gérants succursalistes d’une chaîne d’alimentation générale jusqu’en 1961. Puis ils achetèrent leur propre commerce à Ploumagoar (Côtes-du-Nord) qu’ils revendirent six ans plus tard pour acheter un tabac-journaux-souvenirs à Guingamp tenu par l’épouse alors que le mari devint salarié chez un marchand de boissons-vins-spiritueux. Tous deux étaient des sympathisants communistes. Son père, mobilisé en septembre 1939, fait prisonnier, fut libéré par l’armée rouge dans la région de Breslau.
Jacquy Rivoalan, qui avait reçu une éducation catholique, obtint la première partie du baccalauréat (série B). Il travailla comme livreur pendant deux mois puis commença des suppléances d’instituteur dans diverses communes de la Manche. Il effectua son service militaire en janvier 1959 (14 mois en France, 14 mois en Afrique du Nord comme maréchal des logis).
Il reprit son métier et se maria en février 1960 à Trédarzec (Côtes-du-Nord/d’Armor) avec une institutrice communiste (voir Anne Rivoalan), fille de commerçants, dont le père était ancien militant socialiste SFIO au début des années 1970. Le couple eut quatre enfants, se sépara puis divorça en 1997.
Jacquy Rivoalan travailla dans la Manche comme instituteur adjoint à Buais (1961-1962), à Lingeard (1962-1965), comme directeur à Saint-Martin-le-Bouillant (1965-1967). A Saint-Lô, il assura le secrétariat du CMPD (formation professionnelle) de 1968 à 1971, puis comme instituteur RPP (écoles spécialisées) de 1971 à 1987 et enfin comme secrétaire du Comité départemental des écoles spécialisées) de 1987 à son départ pour les Côtes-d’Armor où son épouse enseignait. Il obtint un poste à Lannion au secrétariat du CCPE (enseignement préélémentaire et élémentaire) puis à Lannion de 1990 à sa retraite en 1994.
Il adhéra au Syndicat national des instituteurs en septembre 1961 et fut délégué des cantons de Saint-Pois vers 1966 puis de Saint-Lô dans les années 1970. Militant de la Fédération des conseils de parents d’élèves, il fut élu au conseil d’administration du collège Pasteur à Saint-Lô puis fut président intérimaire du CA de lycée Le Dantec à Lannion en 1991-1992. Il faisait partie de la direction d’un club de football.
Il adhéra au Parti communiste français à Saint–Michel-de-Montjoie, commune de paysans-granitiers en janvier 1965 où il fut secrétaire de cellule et où il essaya de créer un foyer laïque. Il suivit le stage central pour les instituteurs communistes organisé par le PCF (26 août-11 septembre 1965). En poste à Saint-Martin-de-Bouillant, il fut le secrétaire de la cellule du Villedieu-les-Poëles. En poste à l’école de Lingeard puis de Saint-Lô, secrétaire de sa cellule, il était secrétaire à l’organisation de la section communiste de Saint-Lô. Il entra au comité de la fédération communiste de la Manche en 1971 et demanda en 1972 à ne pas être réélu. Aux élections législatives de 1973, il fut le suppléant du candidat communiste de la première circonscription (Saint-Lô). Il fut candidat au Conseil général en 1970 dans le canton de Saint-Lô. Pour les élections municipales de Saint-Lô de 1977, il était parmi les cinq communistes candidats sur la liste d’union de la gauche.
Dans les Côtes-d’Armor, membre du bureau de la section communiste du Trégor de 1990-1994, il fut membre du comité fédéral et animateur de la diffusion de l’Humanité pour l’ouest du département. A Guingamp, au milieu des années 1990, il anima les campagnes du PCF aux élections présidentielles et municipales.
A l’été 1995, installé à Rennes (Ille-et-Vilaine), membre des comités de la section communiste et du comité fédéral, il assura pendant quelques mois dans le secrétariat fédéral la responsabilité de la promotion de l’Humanité jusqu’à l’automne 1999 où il quitta Rennes pour s’installer à Guichen (Ille-et-Vilaine) où il milita dans la cellule locale dans laquelle il participa à la création du journal de cellule « Résistances ». Après les élections présidentielles de 2002, il revint à Rennes. Inscrit à une cellule des quartiers Villejean et Beauregard, membre du bureau de cellule, il participa à la création d’un journal de cellule intitulé « Communiste aujourd’hui ». Membre du CA de l’association de quartier (Vivre à Beauregard ), il prit part à la création d’un comité de défense contre la pollution olfactive de l’usine d’incinération des ordures ménagères (2003-2004). Après un retour à Guichen de 2005 à 2006 , il habitait à Rennes à nouveau. Co-animateur de la cellule de quartier et membre du CEL pendant quelques années, il demanda à être dégagé de toute responsabilité.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article160282, notice RIVOALAN Jacquy, Amédée, Marie par Jacques Girault, version mise en ligne le 26 juin 2014, dernière modification le 5 avril 2022.

Par Jacques Girault

SOURCES : Archives du comité national du PCF. — Renseignements fournis par l’intéressé.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable