Par Michel Cordillot
Ouvrier mineur d’origine belge, né vers 1844, marié et père de six enfants, Victor Avaux avait commencé à travailler à l’âge de dix ans. Ayant émigré aux États-Unis, il milita avec les anarchistes, puis dans les rangs du Parti socialiste. Il fut un lecteur assidu des journaux publiés par Louis Goaziou à partir de 1890.
En 1900, Victor Avaux habitait à What Cheer (Iowa). Abonné à L’Union des travailleurs dès son lancement, il resta fidèle a ce journal jusqu’en 1916, l’aidant financièrement, contribuant à sa diffusion et passant par son intermédiaire plusieurs commandes de livres.
En novembre 1906, Victor Avaux perdit son épouse Sarah, âgée de cinquante-sept ans, née elle aussi en Belgique.
En 1910, Victor Avaux partit s’installer à Des Moines (Iowa). En avril 1915, il expliquait dans une lettre adressée à la rédaction qu’il avait perdu du fait de la Première Guerre mondiale une petite propriété sise en Belgique qui lui fournissait une rente. Il résidait alors a Rose Hill, près de Blythe (Iowa).
Par Michel Cordillot
SOURCES : La Tribune libre, 19 juin 1900 ; L’Union des travailleurs, 28 juin, 20 décembre 1906, 15 avril 1915, 16 mars 1916 entre autres.