BARRIÉ (ou BARRIER) [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]

Par Michel Cordillot

Charron à Toulouse (Haute-Garonne), communiste icarien, Barrié était en 1842-1843 en relation avec Gouhennant. Dans un premier temps, il fut impliqué dans le prétendu « complot communiste » que les autorités de Toulouse, en particulier le commissaire de police Boissonneau et le procureur général Nicias Gaillard, croyaient avoir découvert dans le Midi de la France ; il fut toutefois mis hors de cause le 9 juin 1843.

Barrié quitta la France en compagnie de son épouse pour émigrer en Icarie avec le départ de Bordeaux du 26 octobre 1848. Contrairement à presque tous ceux qui partirent outre-Atlantique sous la direction de Pépin, il demeura fidèle à Cabet et décida de le suivre à Nauvoo (Illinois) en mars 1849. En novembre 1849, janvier 1850 et janvier 1851, il signa, de même que son épouse, les adresses sollicitées par le chef des Icariens, alors qu’il se trouvaiten butte à une forte contestation au sein de la communauté.

Barrié n’était apparemment plus membre de la communauté de Nauvoo en 1854.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article160423, notice BARRIÉ (ou BARRIER) [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis] par Michel Cordillot, version mise en ligne le 28 juin 2014, dernière modification le 28 juin 2014.

Par Michel Cordillot

SOURCES : BN, Papiers Cabet, Nafr. 18 148, f. 183 ; Le Populaire de 1841, 1er juillet 1849 entre autres ; É. Cabet, Procès du communisme à Toulouse, septembre 1843 ; note de François Fourn.

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