BÉGOU (ou BÉGOUT) [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]

Par Michel Cordillot

Communiste icarien, tisseur et chef d’atelier à Lyon (Rhône), Bégou signa une adresse publiée dans Le Populaire en 1844. À l’appel de Cabet, il collecta en 1846 des fonds au profit de la Pologne. En correspondance directe avec Cabet sous la monarchie de Juillet, Bégou était considéré en janvier 1848 par Gabriel Delessert comme un agent influent de la propagande icarienne.

Bégou et son épouse émigrèrent ultérieurement aux États-Unis, et tous deux étaient membres de la communauté de Nauvoo (Illinois) en juillet 1854.

Le 20 octobre 1856, Bégou se rangea derrière la minorité restée fidèle à Cabet. Il partit pour Saint Louis (Missouri) avec ce dernier. Le 1er mars 1857 il faisait encore partie du personnel de la colonie, mais il en fut exclu peu après.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article160499, notice BÉGOU (ou BÉGOUT) [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis] par Michel Cordillot, version mise en ligne le 28 juin 2014, dernière modification le 28 juin 2014.

Par Michel Cordillot

SOURCES : AN, BB18 1451, doss. 3598 ; Le Populaire de 1841, passim ; Colonie icarienne, 26 juillet, 20 septembre 1854 ; É. Cabet, Guerre de l’opposition, août 1856, p. 63-64 ; Jules Prudhommeaux, Icarie et son fondateur Étienne Cabet, Paris, Cornély & cie, 1907 ; Fernand Rude, « Allons en Icarie ». Deux ouvriers viennois aux États-Unis en 1855, Grenoble, PUG, 1980, p. 172 ; Jacques Rancière, La Nuit des prolétaires, Paris, Fayard, 1981 ; note de François Fourn.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
fiches auteur-e-s
Version imprimable