Par Michel Cordillot
Mineur français émigré aux Etats-Unis, membre du Parti socialiste, Jean-Baptiste Belval résidait en 1903 à Linton (Indiana). En octobre, il accueillit à son domicile une conférence privée dont Charles Robasse, un ancien du POF de Jules Guesde, fut le principal animateur. Parmi les militants présents, six s’abonnèrent à L’Union des travailleurs.
De sensibilité syndicaliste-révolutionnaire, Jean-Baptiste Belval figura en 1907 parmi les souscripteurs désireux d’aider Benoît Broutchoux, alors emprisonné. À cette date, il travaillait à Pana (Illinois).
Jean-Baptiste Belval demeura un fidèle lecteur de L’Union des travailleurs jusqu’en 1911, versant à l’occasion son obole à la souscription permanente destinée à contenir le déficit du journal.
Par Michel Cordillot
SOURCES : L’Union des travailleurs, 8 octobre 1903, 18 janvier 1906, 28 janvier 1909 entre autres ; L’Action syndicale, 5 décembre 1907.