BEAUVOIS René, dit Robert Lassalle, dit Robert Denizart ou Denizard

Fils de Victor Beauvois, tisseur puis ouvrier agricole du Cambrésis, et d’Émérite Delattre, ménagère, frère aîné de Victorien Beauvois, membre du Parti communiste depuis 1933, René Beauvois fut secrétaire du syndicat CGT des ouvriers agricoles d’Avesnes-les-Aubert (Nord) de 1936 à 1939. Militant du PCF clandestin dans le Cambrésis avec son frère, il commandait sous l’Occupation et sous le pseudonyme de « René » un groupe FTP dans la région de Boulogne-sur-Mer. Il participa à des sabotages sur la voie ferrée Cambrai-Busigny et coopéra avec Eusebio Ferrari. Il devint responsable départemental du Front national.
Arrêté à Lille le 17 septembre 1943 par la Sipo-SD, René Beauvois fut accusé d’appartenir aux FTP depuis le 1er février 1943, de détention d’armes, de sabotages et d’appartenance au Parti communiste. Interné à Loos, condamné à mort par le tribunal allemand FK 670 de Lille, il a été fusillé au fort de Bondues avec trois autres membres du Front national du Boulonnais : Jean Rouvillois, Firmin Blondel et Roger Thierry.
Il s’était marié le 21 avril 1930 à Avesnes-les-Aubert avec Hermence Déjeager et était père de trois enfants.
Une rue d’Avesnes-lès-Aubert porte le nom de « rue des Frères-Beauvois ».
Adjudant-chef chez les FTPF, il fut décoré à titre posthume de la Croix de guerre avec étoile d’argent.