BERTRAND [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]

Par Michel Cordillot

Ancien journaliste dijonnais au Patriote de la Côte d’Or, puis administrateur de la feuille radicale (c’est-à-dire républicaine) Le Courrier de la Côte d’Or, Bertrand collabora sous la Deuxième République au journal Le Citoyen.

Exilé à New York après le coup d’État du 2 décembre, il participa activement aux activités de la Société Républicaine universelle.

Cafetier à Soho, il recueillait en septembre 1853 les souscriptions en vue d’offrir une médaille au capitaine américain Ingraham : ce dernier avait pris le parti de sauver le hongrois Martin Koszta, alors séquestré par les Autrichiens.

Il fut désigné pour faire partie du comité d’organisation du banquet organisé en 1854 à New York pour célébrer l’anniversaire de la Révolution de février. Il demeurait à cette époque 83 Duane street.

La même année il accueillit chez lui un nommé Quentin de Moulins, échappé de Cayenne où il avait été envoyé en 1852. Bertrand était le frère du grand poète Aloysius Bertrand.

Il y a probablement identité avec F. Bertrand (voir ce nom).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article160613, notice BERTRAND [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis] par Michel Cordillot, version mise en ligne le 30 juin 2014, dernière modification le 9 septembre 2021.

Par Michel Cordillot

SOURCE : Charles Clerc, Les Républicains de langue française aux Etats-Unis, 1848-1871, Thèse, Univ. Paris XIII, 2001, p. 235, 249.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
fiches auteur-e-s
Version imprimable