BLANC Pierre [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]
Par Michel Cordillot
Communiste icarien né en France vers 1805, peintre et cordonnier, Pierre Blanc quitta la France pour émigrer en Icarie avec le troisième Grand départ parti du Havre le 21 novembre 1848. Il était accompagné de son épouse Marie-Madeleine (née en France vers 1810) et de leurs deux filles.
En dépit du désastre subi au Texas par les deux premières Avant-gardes, Pierre Blanc suivit Cabet à Nauvoo (Illinois) en mars 1849, et il signa les textes de soutien sollicités en novembre 1849, janvier 1850 et janvier 1851 par le fondateur d’Icarie, alors en butte à une forte opposition au sein de la communauté. Son épouse signa les mêmes textes que lui. Au cours du voyage qui les menait de La Nouvelle-Orléans (Louisiane) à Nauvoo (Illinois), les Blanc perdirent une fillette âgée de dix mois.
En 1855, Pierre Blanc, son épouse et sa fille Marie (née vers 1838) étaient toujours membres de la communauté de Nauvoo.
Par Michel Cordillot
SOURCES : Federal Census 1850 ; Le Populaire de 1841, 1er juillet 1849 entre autres ; David Karel, Dictionnaire des artistes de langue française en Amérique du Nord, Québec, Presses de l’Université de Laval, 1992 ; note de François Fourn.