BOITEL Benoît [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]

Mineur marié et père de famille demeurant à Pittsburg (Kansas), Benoît Boitel fut l’un des tout premiers abonnés à L’Union des travailleurs. Suite à l’envoi en 1903 d’exemplaires du journal à distribuer parmi les Canadiens-français, il fit parvenir en retour un abonnement au journal qu’il avait recueilli, et au cours des mois suivants, il se montra très actif pour placer des abonnements d’essai.

Militant socialiste et lecteur assidu de L’Union des travailleurs, il demeura abonné à ce journal jusqu’à sa disparition en septembre 1916, commandant à l’occasion quelques livres par son intermédiaire et n’oubliant pas de verser à intervalles réguliers son obole à la souscription permanente.

Sans doute de sensibilité syndicaliste-révolutionnaire, Benoît Boitel fut en 1912 l’un des organisateurs dans le Kansas de la souscription destinée à hâter la libération des dirigeants des IWW Joe Ettor et Arturo Giovannitti.

Militant mutualiste, Benoît Boitel était adhérent à L’Avenir de Chicopee (Kansas). En 1904, cette dernière prit en charge l’organisation des obsèques de la petite fille qu’il venait de perdre.