Par Michel Cordillot
Mineur socialiste installé à Heidleberg (Pennsylvanie), Victor Borde s’abonna à L’Union des travailleurs en 1905. Au cours des années suivantes il versa à plusieurs reprises son écot à la souscription permanente destinée à contenir le déficit.
En mars 1908, alors qu’il avait déménagé à Loupnex (Pennsylvanie), Victor Borde assista à la réunion animée par Louis Goaziou à l’issue de laquelle fut fondée la section socialiste francophone de Cecil (Pennsylvanie).
Sans doute de sensibilité syndicaliste-révolutionnaire, Borde versa en 1912 son obole à la souscription organisée pour hâter la libération des deux dirigeants des IWW Joe Ettor et Arturo Giovannitti.
Victor Borde resta un lecteur assidu et généreux de L’Union des travailleurs jusqu’à la disparition de ce journal en 1916.
Par Michel Cordillot
SOURCE : L’Union des travailleurs, 16 novembre 1905, 6 septembre 1906, 5 septembre 1907, 12 mars, 19 mars 1908, 27 octobre 1910, 26 octobre 1911, 3 octobre, 28 novembre 1912, 4 décembre 1913, 10 décembre 1914, 9 décembre 1915 entre autres.