BOTEY Julien [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]

Par Michel Cordillot

Communiste icarien né en 1814, tisserand à Vesoul (Haute-Saône), Julien Botey quitta la France pour émigrer en Icarie avec le deuxième Grand départ du Havre le 12 novembre 1848. Il était accompagné de son épouse Étiennette et de leur fils Victor.

Peu après leur arrivée à La Nouvelle-Orléans (Louisiane), les Botey se séparèrent des Icariens restés fidèles à Cabet, sans toutefois leur manifester d’hostilité dans un premier temps. Mais une fois de retour en France, Botey fit partie du groupe de neuf dissidents qui porta plainte contre Cabet en 1849. Il reprochait à ce dernier le détournement de divers effets mobiliers, en particulier de deux métiers à la Jacquart d’une valeur de 800 F destinés à être expédiés en Amérique. Mais Louis Krolikowski avait préféré les vendre « dans l’intérêt de la propagation de l’œuvre », sans que l’argent soit jamais restitué à leur proprétaire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article160798, notice BOTEY Julien [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis] par Michel Cordillot, version mise en ligne le 2 juillet 2014, dernière modification le 2 juillet 2014.

Par Michel Cordillot

SOURCES : AN, BB18 1473 ; BN, Papiers Cabet, Nafr. 18 148, f. 192 à 194 ; Le Populaire de 1841, 1er juillet 1849 entre autres ; Gazette des Tribunaux, 30 septembre 1849 ; Jules Prudhommeaux, Icarie et son fondateur Étienne Cabet, Paris, Cornély & cie, 1907, p. 615-617 ; note de François Fourn.

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