BRIÈRE (ou BRIÈRE-DUPUIS) [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]

Par Michel Cordillot

Communiste icarien, cordonnier à Pithiviers (Loiret), Brière entra en correspondance avec Cabet sous la monarchie de Juillet. Gabriel Delessert, qui avait fait saisir tous les papiers de ce dernier en janvier 1848, considérait Brière comme un agent influent de la propagande cabétiste.

Brière quitta la France pour émigrer en Icarie le 19 février 1850. Lors de son passage à La Nouvelle-Orléans (Louisiane), il signa le 15 avril 1850 une pétition de soutien à Cabet diligentée par Dominique Tessa (voir ce nom) pour proclamer l’innocence du fondateur d’Icarie, alors poursuivi pour escroquerie par plusieurs dissidents. Il gagna ensuite Nauvoo (Illinois). Sa femme et sa sœur l’accompagnaient. Sollicité par le fondateur d’Icarie, qui était en butte à une forte opposition au sein de la communauté, il signa les textes de soutien qui circulèrent en janvier et en mai 1851.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article160968, notice BRIÈRE (ou BRIÈRE-DUPUIS) [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis] par Michel Cordillot, version mise en ligne le 4 juillet 2014, dernière modification le 4 juillet 2014.

Par Michel Cordillot

SOURCES : AN, BB18 1451, doss. 3598 ; Le Populaire de 1841, 2 juin 1850 entre autres ; note de François Fourn.

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