CAMBRA Benoni [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]

Par Michel Cordillot

Mineur d’origine belge, militant socialiste, Benoni Cambra arriva aux États-Unis en 1901 et s’intalla à Roseland (Kansas). Il s’abonna en 1902 à L’Union des travailleurs. Au cours des années suivantes il en fut un lecteur dévoué et généreux, versant à intervalles réguliers à la souscription permanente destinée à contenir le déficit et plaçant de nombreux abonnements autour de lui. En 1913-14, il vendit à lui seul pour plus de 6 dollars 50 de reproductions au profit du journal.

Sans doute de sensibilité syndicaliste-révolutionnaire, Benoni Cambra versa en 1912 son écot à la souscription organisée pour hâter la libération des deux dirigeants des IWW, Joe Ettor et Arturo Giovannitti.

En juillet 1914, Benoni Cambra repartit en Belgique pour rendre visite à sa mère qu’il n’avait pas vue depuis 13 ans. Il s’y trouvait au moment de l’invasion allemande et fut arrêté. Traité comme une prisonnier de guerre, il ne fut relâché qu’en mars 1915, ayant pu prouver qu’il avait acquis la nationalité américaine.

Abonné à L’Union des travailleurs jusqu’à la disparition de ce journal, Benoni Cambra exprima sa tristesse de le voir décliner inéluctablement dans une lettre adressée à la rédaction en août 1916.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article161128, notice CAMBRA Benoni [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis] par Michel Cordillot, version mise en ligne le 7 juillet 2014, dernière modification le 7 juillet 2014.

Par Michel Cordillot

SOURCE : L’Union des travailleurs, 20 août 1903, 15 août 1912, 18 décembre 1913, 15 janvier, 30 juillet 1914, 5 août 1915, 31 août 1916 entre autres.

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