Par Michel Cordillot
Militant socialiste installé à Charleroi (Pennsylvanie), frère d’Adelin Collet, Émile Collet s’abonna à L’Union des travailleurs en février 1908. Lecteur dévoué et généreux, il versa à plusieurs reprises son écot à la souscription permanente destinée à contenir le déficit de l’hebdomadaire socialiste francophone. En mai 1910, il vint visiter les bâtiments de l’imprimerie et laissa 50¢ pour aider le journal.
Adrien Collet était vraisemblablement d’origine belge : il participa en effet à la collecte organisée en 1913 par L’Espoir pour soutenir les grévistes belges en lutte pour le suffrage universel et l’égalité politique.
En 1914, Émile Collet résidait à Smock (Pennsylvanie). Bien que profondément croyant, il se suicida en octobre, à l’âge de 56 ans. Socialiste tout aussi convaincu, il avait légué par testament à L’Union des travailleurs la somme de 75 dollars.
Par Michel Cordillot
SOURCE : L’Union des travailleurs, 14 février 1907, 26 mai 1910, 27 mars, 1er mai 1913, 8 octobre 1914