BRUNET Roger
Par Claude Pennetier
Né en 1895 à Changé (Sarthe) ; cheminot ; syndicaliste CGTU de l’Eure-et-Loir puis de l’Orne ; communiste de l’Orne.
Fils de cultivateurs, cheminot, Roger Brunet fréquenta l’école primaire jusqu’à treize ans et obtint le certificat d’études primaires.
Au cours des années 1928 à 1930, il était secrétaire adjoint du syndicat unitaire [CGTU] des cheminots de Courtalain (Eure-et-Loir).
Il s’installa à Alençon (Orne) en 1931 et adhéra aussitôt au Parti communiste. Il devint trésorier du rayon communiste d’Alençon puis en 1935, trésorier de la région communiste de l’Orne.
Il fut signalé en avril 1932 comme étant le secrétaire général du syndicat unitaire [CGTU] des cheminots d’Alençon.
Il fut candidat aux élections législatives d’avril-mai 1936 dans l’arrondissement d’Alençon ; et obtint 6,25 % des voix des électeurs inscrits au premier tour, 5,64 % au second ; il fut candidat aux élections cantonales à Alençon-Est.
Dans son autobiographie de 1937, il signalait son militantisme à l’ARAC, au Comité antifasciste et au Secours populaire.
Il tomba malade en 1940 et mourut à l’hôpital alors que la Gestapo voulait l’arrêter.
Par Claude Pennetier
SOURCES : RGASPI, 495 270 4036, autobiographie, Alençon 2 septembre 1937. — La Voix du Peuple de l’Orne, 1937. — La Tribune des cheminots, organe de la Fédération nationale [CGTU] des travailleurs des chemins de fer, 15 février 1928, 15 mars 1930, 15 avril 1932 (Institut d’histoire sociale de la Fédération CGT des cheminots). — Notes de Louis Botella.