LEBEL Gérard, Jean, Marie

Gérard Lebel était le fils de Louis Marie Lebel, employé de chemin de fer, et de Jeanne Marie Perrine Guézo, ménagère, époux décédés. Célibataire, il demeurait à Pluvigner (Morbihan), où il exerçait la profession de manœuvre.

Selon un rapport de l’inspecteur de sûreté de Vannes (Morbihan) en date du 2 novembre 1944, Gérard Lebel fut arrêté à deux reprises en 1943. Le 28 septembre 1943, il fut incarcéré à Vannes pour agression nocturne. Relâché il fut à nouveau arrêté le 21 octobre par les autorités allemandes. Transféré à la prison de Pontivy, puis à Vannes, il fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand de Vannes (FK 750) le 10 février 1944 pour « détention d’armes », et fusillé le 21 février 1944 à 9 heures 14, dans la prison de Vannes, 12 Place Nazareth, en même temps que Henri Goumon, Roger Lucas et René Pédrono.
Le Commissaire principal des Renseignements généraux du Morbihan fait état dans son rapport adressé le 25 février 1944 au Directeur des Renseignements généraux à Vichy d’une exécution pour « attentats terroristes et attaques de fermes ».
Dans la notification de son exécution par les autorités allemandes au préfet du Morbihan, son nom est orthographié « Lebell » et il est indiqué qu’il a été fusillé le même jour et à la même heure que Henri Goumon, Roger Lucas et René Pédrono.
Gérard Lebel a été inhumé à Vannes dans le carré militaire du cimetière de Calmont, rang 5, tombe 94, où sa sépulture porte la mention :
« Civil otage. Profession Manœuvre. Mort pour la France. Fusillé le 21.02.1944 à 21 ans ».

Gérard Lebel a obtenu la mention « Mort pour la France », mention ajoutée le 26 décembre 1945 en marge de son acte de naissance et de son acte de décès.

À Saint-Avé, son nom est inscrit sur le mémorial des fusillés.