LE BRIS Alphonse, François, Joseph

Alphonse Le Bris était le fils de Louis Le Bris, et de Marie Kerfanto. Célibataire, ouvrier mécanicien en cycles, il était domicilié chez ses parents à Kéroret en Saint-Gérand (Morbihan).

Réfractaire au Service du travail obligatoire (STO), il rejoignit en octobre 1943 les Francs-tireurs et partisans français (FTPF) au sein du 1er Bataillon FTPF, devenu le 5e Bataillon FFI commandé par Louis Doré [pseudonyme dans la Résistance : commandant Jacques]. Il participa aux opérations de sabotages sur la ligne Vannes-Redon (Morbihan) et fut arrêté au cours d’une mission le 8 février 1944 à Baud (Morbihan) en même temps que Louis Le Bouëdec d’Hennebont (Morbihan) lors de l’encerclement du maquis de Crann au lieu-dit La Croix de Crann.
Transféré à la prison de Vannes (Morbihan), il fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand de Vannes (FK 750) pour « activité de franc-tireur » et fusillé le 21 avril 1944 à 8 h 40 dans la cour de la prison de Vannes, 12 place Nazareth.
Un jugement du tribunal civil de Vannes daté du 16 mai 1945, transcrit en mairie de Vannes le 7 juin 1945, le déclare « décédé à Vannes fusillé par les Allemands le 21 avril 1944 ».

Alphonse Le Bris a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI en 1947 avec le grade de caporal. À titre posthume, il a été décoré de la Croix de guerre. Le titre d’Interné-résistant lui a été attribué en 1954.

Dans le Morbihan, le nom d’Alphonse Le Bris est inscrit sur le mémorial des fusillés de Saint-Avé et sur le monument aux morts de Saint-Gérand.