Par Michel Cordillot
Mineur français originaire du Nord-Pas-de-Calais, émigré aux États-Unis sans doute à la suite d’une mise à l’index, Jacob Debarbat travaillait en 1902 à Westville (Illinois). Il s’abonna en juillet de cette même année à L’Union des travailleurs. L’année suivante il s’installa à Himrod (Illinois).
Dans une correspondace adressée à la rédaction de l’hebdomadaire socialiste de Charleroi en janvier 1906, Jacob Debarbat se fit l’avocat des principes du syndicalisme révolutionnaire (les syndicats seront à l’avenir chargés de l’« organisation du travail ») et se prononça pour l’action directe, ce qui lui valut une longue réplique de Louis Goaziou. La même année, alors qu’il travaillait à Danville (Illinois), Debarbat versa 0,50 F au profit de L’Action syndicale de Lens.
Jacob Debarbat figura sur la liste des abonnés de L’Union des travailleurs jusqu’en 1908.
Par Michel Cordillot
SOURCES : L’Union des travailleurs, 10 juillet 1902, 26 juillet 1906, 24 octobre 1907 entre autres ; L’Action syndicale, 19-26 août 1906.