Par Michel Cordillot
Militant socialiste demeurant à Point Marion (Pennsylvanie), Georges Debrocq s’abonna à L’Union des travailleurs en janvier 1907. Lecteur actif et dévoué jusqu’à la disparition de ce titre en septembre 1916, il vendit à son profit des gravures, recueillant 2 dollars 75 en 1912, et fut classé 5e au concours d’abonnement national en décembre 1915. En 1913, il fit le voyage jusqu’à Charleroi (Pennsylvanie) pour visiter l’imprimerie et faire la connaissnce des rédacteurs.
Sans doute de sensibilité syndicaliste-révolutionnaire, Georges Debrocq versa en 1912 son écot à la collecte de soutien aux grévistes de Lawrence (Massachustts), en lutte à l’appel des IWW pour « du pain et des roses » ; il contribua également à la souscription destinée à hâter la libération des militants wobblies Joe Ettor et Arturo Giovannitti.
Par Michel Cordillot
SOURCE : L’Union des travailleurs, 10 janvier 1907, 21 mars, 25 avril, 26 septembre 1912, 9 décembre 1915 entre autres.