DEFLANDRE Thérèse [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]

Par François Fourn

Communiste icarienne, Thérèse Deflandre rejoignit la colonie de Nauvoo (Illinois) en 1855. Cabet n’en fut d’ailleurs pas très heureux, ainsi qu’il le fit savoir le 30 novembre 1855 à Jean-Pierre Béluze : « Les jeunes filles venant sans apport et souvent sans industrie, sans habitude de travail, ne sachant même rien (comme la fille Deflandre), qui viennent pour se marier, être nourrices et ne pas travailler, sont une charge énorme qui pourrait être funeste. Je ne suis pas très content des six jeunes filles. »

L’année suivante, la jeune femme n’en signa pas moins comme ses camarades, une adresse de soutien à Cabet où celui-ci était qualifié de « protecteur de la femme, de nos mères en particulier, notre père à nous jeunes filles ». Les autres signataires de l’adresse au « Père de l’Humanité » étaient Aglaé Déglise, Claudine Grubert, Pauline Lyonnard, Eugénie Quernori et Marie Riondel (voir ces noms).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article161874, notice DEFLANDRE Thérèse [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis] par François Fourn, version mise en ligne le 30 juillet 2014, dernière modification le 30 juillet 2014.

Par François Fourn

SOURCE : BN, Nafr. 18 152, f. 135 (lettre de Cabet à Jean-Pierre Béluze datée du 30 novembre 1855), et f. 308 (adresse des jeunes filles au Fondateur et président de la Communauté d’Icarie).

Version imprimable