Par René Gallissot
Née en 1924 et morte le 23 février 1988 à Alger ; ouvrière à l’imprimerie d’Alger Républicain ; militante communiste clandestine de la lutte d’indépendance.
Fille d’un républicain espagnol, Marie Mateu participe, dès l’âge de treize ans, dans son quartier de Bab-el-Oued à Alger, à l’aide aux républicains espagnols ; elle adhère très tôt au PCA. Après 1943, elle travaille à l’imprimerie Koechlin qui édite le journal Alger Républicain.
Arrêtée pour son activité clandestine dès l’interdiction du PCA en septembre 1955, elle est internée pendant six mois, relâchée, puis assignée à résidence surveillée chez elle jusqu’à l’indépendance. Elle reçoit des menaces de mort de l’OAS et voit son appartement plastiqué à deux reprises.
Après l’indépendance, décorée de la médaille de la Résistance, elle est employée à la Caisse de sécurité sociale d’Alger. Elle meurt à Alger le 23 février 1988 ; elle est enterrée au cimetière de Bologhine.
Par René Gallissot
SOURCE : Saout ech-chaab (La voix du peuple, PAGS), notes de A. Taleb-Bendiab.