PORTE Régis [PORTE Charles, Eugène, Joseph, Marius, Régis]

Fils d’un voyageur de commerce, d’opinions radicales-socialistes, devenu avec son épouse, marchands en textile, Régis Porte reçut une éducation religieuse. Après avoir obtenu le brevet supérieur, il fut mobilisé en 1917 dans un régiment d’infanterie coloniale. Il fut blessé à deux reprises.

Régis Porte se maria en juillet 1921 à Draguignan. Le couple eut deux enfants.

Régis Porte, négociant en textile à Draguignan, sympathisant du Parti socialiste SFIO, était le secrétaire du groupement des commerçants et industriels de la ville dans les années 1930.

Mobilisé en septembre 1939 comme travailleur militaire à l’Arsenal maritime de Toulon (Var), Régis Porte, après sa démobilisation, fut en contact avec la Résistance. Son magasin servait de boîte à lettres à Georges Cisson, chef départemental de l’organisation de Noyautage des administrations publiques. Chef de trentaine, il fut chargé de la libération des bâtiments de la Préfecture.

Membre du conseil municipal provisoire nommé le 18 août 1944, Régis Porte fut élu conseiller municipal an avril 1945 au titre du Mouvement de Libération nationale sur la liste « d’union résistante et républicaine du Parti socialiste et du MLN ». Il fut régulièrement réélu en 1947, en 1953, en 1959 et en 1965 dans une municipalité dirigée par le Parti socialiste SFIO, élu sur la liste qu’il proposait. Non adhérent du Parti, il se considérait plutôt comme un radical-socialiste, allié politique fidèle des militants socialistes SFIO.