DEMAIRE Frank [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]

Par Michel Cordillot

En mai 1898, Frank Demaire était mineur à Yale (Kansas). Appartenant à la mouvance libertaire des lecteurs de La Tribune libre, il versa son écot à la souscription ouverte pour l’achat d’une nouvelle presse pour ce journal. Quelques mois plus tard il participa à une collecte recueillie à Midway et destinée à secourir un compagnon malade.

Abonné dès 1902 à L’Union des travailleurs, Frank Demaire versa son écot pour financer la venue de Louis Goaziou pour une conférence à Weir City (Kansas), où il habitait désormais, mais l’affaire resta sans suite. Lecteur généreux et dévoué, il plaça à Yale 17 abonnements d’essai et un abonnement d’un an en septembre 1904. En novembre, il fut l’un des membres-fondateurs de la section socialiste de Yale et environs, qui comptait 15 adhérents.

En 1905, Frank Demaire partit s’installer à MacCormick (faubourg de Pittsburg, Kansas). En février 1912, il fit savoir qu’une section socialiste (vraisemblablement anglophone) venait d’y être fondée. Il demeura un abonné fidèle de L’Union des travailleurs jusqu’à la disparition de ce journal en septembre 1916.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article162167, notice DEMAIRE Frank [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis] par Michel Cordillot, version mise en ligne le 4 août 2014, dernière modification le 4 août 2014.

Par Michel Cordillot

SOURCES : La Tribune libre, 12 mai, 3 novembre 1898 ; L’Union des travailleurs, 21 août 1902, 6 août 1903, 29 septembre, 1er décembre 1904, 26 octobre 1905, 19 janvier 1911, 22 févier 1912, 1er juin 1916 entre autres.

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