DROUSSENT Alexandre [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]

Par Michel Cordillot

Communiste icarien, Alexandre Droussent rejoignit la communauté de Nauvoo (Illinois) après juillet 1854. Il fit partie de la minorité restée fidèle à Cabet et vota en faveur de ce dernier le 12 mai 1856.

Droussent suivit le fondateur d’Icarie à Saint-Louis (Missouri). Il rejoignit ensuite la communauté de Cheltenham. Il en démissionna le 2 avril 1860 car, selon lui, la colonie était dans une impasse économique totale, et il fallait l’arrêter. Il se plaignait du bureau de Paris, tenu par Béluze, au motif que ce dernier faisait de la propagande à perte.

Dans une lettre publiée par la Revue icarienne en mars 1885, répliquant aux critiques formulées par Émile Vallet, Alexandre Droussent prenait la défense de la Vieille Icarie et faisait référence à l’anarchiste Joseph Déjacque, rédacteur-fondateur du Libertaire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article162337, notice DROUSSENT Alexandre [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis] par Michel Cordillot, version mise en ligne le 6 août 2014, dernière modification le 6 août 2014.

Par Michel Cordillot

SOURCES : BN, Nafr. 18 149, f. 153 ; Revue icarienne, n° 4, mars 1885 ; Jules Prudhommeaux, Icarie et son fondateur Étienne Cabet, Paris, Cornély & cie, 1907 ; Fernand Rude, « Allons en Icarie ». Deux ouvriers viennois aux États-Unis en 1855, Grenoble, PUG, 1980, p. 172 ; note de François Fourn.

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