DUBOIS Philippe [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]

Par Michel Cordillot

Philippe Dubois travaillait comme mineur à Panama (Illinois) lorsqu’il s’abonna à L’Union des travailleurs début octobre 1908. Deux semaines plus tard il fut rejoint dans cette localité par Arthur Corbisez, un militant socialiste aguerri venu tout droit de France dont l’arrivée fut l’occasion d’une fête spontanée (celle-ci se clôtura par une collecte qui rapporta 2 dollars pour L’Union des travailleurs. Cette arrivée ne fut sans doute pas non plus étrangère à l’organisation le 18 octobre chez Jules Morontin à Coffeen (Illinois) d’une réunion des anciens membres de la CGT à laquelle Philippe Dubois assista et au cours de laquelle 2 dollars 75 furent collectés pour le journal.

En 1913, Philippe Dubois avait déménagé à Norris (Illinois). Ayant adhéré l’année suivante la section socialiste locale, il tenait des propos critiques sur les dirigeants de l’UMW. En 1915, les mines fermèrent à Norris et tous les membres de la section socialiste sauf trois durent partir en quête d’embauche. Dubois parvint à rester, mais la section avait disparu.

Philippe Dubois demeura un abonné fidèle et généreux de L’Union des travailleurs jusqu’à la disparition de ce journal en septembre 1916.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article162404, notice DUBOIS Philippe [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis] par Michel Cordillot, version mise en ligne le 11 août 2014, dernière modification le 11 août 2014.

Par Michel Cordillot

SOURCE : L’Union des travailleurs, 1er octobre, 15 octobre, 29 octobre 1908, 17 avril 1913, 7 mai 1914, 22 avril 1915, 20 avril 1916 entre autres.

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