DUCLOS Cyrille [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]
Par Michel Cordillot
Mineur résidant à Patton (Pennsylvanie), proche de la mouvance libertaire, Cyrille Duclos figurait en 1897 au nombre des lecteurs-souscripteurs de La Tribune libre.
Abonné à L’Union des travailleurs dès son lancement, Cyrille Duclos connut quelques désagréments avec la poste locale, puis les choses s’arrangèrent et son journal arriva avec une plus grande régularité. Lecteur fidèle et généreux, il versa à maintes reprises son écot à la souscription permanente destinée à contenir le déficit de l’organe du socialisme franco-américain.
« Vieille connaissance » de Louis Goaziou, Cyrille Duclos était membre en septembre 1906 de la section socialiste de Patton.
En dépit de quelques ennuis de santé (rhumatismes), Cyrille Duclos demeura fidèle à ses engagements. En septembre 1915 il assista à la fête organisée par Julia Trigalet (voir ce nom) pour fêter sa victoire au concours d’abonnement du journal et la réception de son prix (un phonographe), et il versa son écot à la collecte qui rapporta 4 dollars 25 pour L’Union des travailleurs.
Cyrille Duclos demeura abonné à L’Union des travailleurs jusqu’à la disparition de ce journal en septembre 1916.
Par Michel Cordillot
SOURCES : La Tribune libre, 25 mars 1897 ; L’Union des travailleurs, 27 novembre 1902, 14 juin, 27 septembre 1906, 31 décembre 1908, 23 janvier 1913, 5 février 1914, 28 janvier, 30 septembre 1915, 2 mars 1916 entre autres.